Ses démêlés avec la justice, sa nouvelle vie, l’anticolonialisme, le slam… Passé de figure incontournable – et polémique – à persona non grata dans les médias, l’intellectuel revient sur le devant de la scène avec un album de musique. Entretien exclusif.
L’ancien Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui est président honoraire de la Fondation Ali Yata, estime que la réflexion autour du modèle de développement ne doit pas se limiter au cercle de la commission Benmoussa. Il a initié avec plusieurs autres fondations de renom un vaste dialogue national autour du Maroc de demain.
L’immunologiste d’origine marocaine, qui travaille sur un vaccin universel contre les coronavirus, revient sur sa période parisienne, lorsqu’il était jeune diplômé. Et explique les raisons de son départ de l’Institut Pasteur, pour la Californie. Témoignage.
Directeur du laboratoire de recherche en immunologie de l’université de Californie-Irvine, le chercheur américain d’origine marocaine travaille à l’élaboration d’un vaccin universel, efficace contre toutes les formes de Covid. Interview exclusive.
La DGST marocaine a fourni aux services de sécurité français l’information qui a permis d’arrêter 4 femmes projetant de commettre un attentat dans une église du sud de la France le jour de Pâques.
Infrastructures, agriculture, engrais, pêche, industrie, santé, énergie… La coopération entre le Maroc et la RDC (actuellement présidente de l’UA) s’étend à de nombreux domaines. Et témoigne de la solidité des liens entre les deux pays, comme le souligne dans cet entretien le ministre marocain délégué aux Affaires africaines.
Ahmed Rahhou, Zineb El Adaoui, Mohamed Abdennabaoui… le profil de ceux qui ont été nommés à la tête du Conseil de la concurrence, de la Cour des Comptes, et du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire témoigne de la volonté du souverain d’injecter du sang neuf dans les instances de contrôle de la vie publique et économique.
Mohamed Hajib, ex-détenu et figure du salafisme marocain, a appelé publiquement ses compatriotes désireux de se suicider à commettre des attentats au Maroc. En Allemagne où il vit, les autorités n’ont, pour l’heure, pas réagi.
Une relation privilégiée aux racines anciennes existe entre Rabat et Kinshasa, transcendant les agendas diplomatiques et politiques actuels. Sur quoi repose-t-elle ? Retour sur la longue histoire d’amitié entre les deux pays.
Produite par le studio créatif Jawjab, filiale d’Ali’n Productions fondée par le cinéaste marocain Nabil Ayouch, la websérie animée donne à entendre le témoignage de femmes victimes d’agressions sexuelles. Une démarche inédite dans le monde arabe.
Un jeune ingénieur originaire de Mohammedia a réussi à déchiffrer les deux derniers messages codés du célèbre tueur en série qui a fait trembler la côte ouest américaine dans les années 1970.
Michael Zaoui, Steve Ohana, Rabbi David Pinto… La tradition des « Juifs de cour » telle que le royaume l’a connue pendant plusieurs siècles a aujourd’hui cédé la place à une internationalisation des intercesseurs.
Saâdeddine El Othmani, Aziz Akhannouch, Nizar Baraka… les leaders politiques marocains sont nombreux à s’indigner après la diffusion d’une caricature du monarque sur la chaîne algérienne Echourouk News, réputée proche de l’institution militaire.
À la tête du collectif La Vérité Pour Adama, la militante anti-racisme dénonce les violences policières, qu’elle estime orientées tout particulièrement contre les personnes issues de l’immigration.
Si la pandémie de Covid-19 a mis au jour les faiblesses du royaume, notamment la vaste part de l’informel dans son économie, elle a aussi révélé sa réactivité.
Affichant clairement ses ambitions pour déloger les islamistes du gouvernement, le parti des Indépendants se prépare de manière studieuse aux prochaines échéances électorales, prévues en septembre.
Ancien ambassadeur d’Israël à Paris et à l’ONU, ce diplomate natif de Bejaâd au Maroc, incarne la relation particulière qui lie le royaume à la communauté juive.
Le monarque a présidé la signature d’un accord historique tripartite entre le Maroc, Israël et les États-Unis. Objectif : concrétiser rapidement les annonces effectuées par le président Trump le 10 décembre.
Dix jours après la reconnaissance par le président Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une délégation américano-israélienne menée par son conseiller spécial Jared Kushner est arrivée au royaume à bord d’un avion de la compagnie El Al.
Cette reconnaissance du Sahara marocain est une victoire pour la diplomatie du royaume chérifien. Elle s’est accompagnée, selon le président américain, de la signature d’un accord de normalisation complète des relations du Maroc avec Israël. Un évènement que Trump présente comme « historique ».
Le Garde des Sceaux français Eric Dupond-Moretti a signé avec son homologue marocain un accord portant sur « la protection des mineurs non accompagnés ». Mais c’est aussi la relation franco-marocaine qu’il est venu raviver.
Décédé ce 28 novembre à 83 ans des suites du Covid-19, le patron de presse a largement contribué à la modernisation du paysage médiatique au Maroc à la fin des années 1990.
Dans un ouvrage consacré à la gouvernance, les deux politologues reviennent sur une singularité du royaume chérifien : la coexistence de l’État-nation et d’une logique impériale.
En attendant la campagne de vaccination qui démarrera en décembre, la deuxième vague de la pandémie continue d’enfler, avec une explosion des cas positifs et des décès.
Dans son livre sur l’enfance au Maroc, le journaliste-auteur Hicham Houdaïfa explore un sujet souvent évoqué et rarement étudié : les violences subies par les enfants. Morceaux choisis.
Abderrahim Bouaida a été convoqué devant la Commission régionale de discipline et d’arbitrage de son parti. En cause : les propos insultants qu’il aurait tenus sur Facebook à l’égard des jeunes du RNI.
Membre de la commission sur le nouveau modèle de développement institué par Mohammed VI, l’islamologue franco-marocain Rachid Benzine estime que l’égalité hommes-femmes est un préalable à l’évolution de toute société.
Auteur de « L’historiographe du royaume », roman figurant sur la 1ère liste du prix Goncourt, ce Normalien de 41 ans confie à JA ce qui l’a conduit à s’intéresser au royaume et à son défunt monarque, Hassan II.
Le viol et l’assassinat d’un garçon de 11 ans, à Tanger, sont révélateurs pour l’écrivain Abdellah Taïa de l’aveuglement de la société marocaine face à la pédocriminalité.