Ceux qui ont suivi la crise burundaise depuis son début le savent, aucun facteur externe n’y a joué le moindre rôle. La controverse électorale mise à part, qui pourrait imaginer autre chose ?
Au risque d’occulter le débat sur les bilans et les programmes – qui sont la substance même de tout débat démocratique par temps d’élections – la question du nombre de mandats présidentiels est pratiquement devenue, en quelques années, le thème unique autour duquel l’accession au pouvoir se joue et se limite dans plusieurs pays d’Afrique.