Frédéric Maury est directeur éditorial à Jeune Afrique Media Group. Auparavant rédacteur en chef du pôle économie de Jeune Afrique, il pilote les programmes et contenus éditoriaux du pôle conférences, notamment ceux du Africa CEO Forum.
Jusqu’ici cantonné à ses activités nigérianes, le groupe First Bank a racheté la Banque internationale de crédit (BIC), à Kinshasa. Il vise une dizaine d’autres implantations sur le continent.
La probable OPA de Moez Zouari fait flamber le cours du fabricant de céramiques. En jeu : le redressement de l’entreprise tunisienne, bien positionnée mais peu rentable, et sa transformation en leader maghrébin.
Encore peu connu du grand public, l’entrepreneur tunisien Moez Zouari fait un retour fracassant dans l’actualité économique en achetant plus d’un quart du capital de la société cotée Somocer, jusqu’ici contrôlée par la famille Abdennadher.
Le banquier sénégalais assistera le multimilliardaire nigérian Aliko Dangote dans le placement d’une partie de sa fortune personnelle. Avec pour objectif d’investir dans des entreprises africaines et même mondiales.
Dissimulations, dépréciation massive d’actifs, cessions inexpliquées de terrains… Un audit a été commandé par la Banque centrale populaire, créancier et actionnaire de la PME familiale Charaf. Coup dur pour le numéro un marocain des engrais, lourdement endetté.
Forts d’avoir échappé aux conséquences les plus ravageuses de la crise financière mondiale, les établissements africains ont vu leurs revenus et leurs bénéfices repartir à la hausse en 2010. Toutefois, comme le montre le début de l’année 2011, les risques restent élevés.
Le Cameroun et le Gabon restent ultradominants dans la zone. Libreville, qui multiplie les investissements et les réformes, se positionne pour l’avenir.
Certes, aucun groupe du continent ne pointe encore son nez dans le top 500 mondial. Mais cela ne saurait tarder, tant les progrès des leaders locaux sont spectaculaires. Analyse de notre palmarès 2011.
Le capital-investisseur des Émirats arabes unis Abraaj Capital récupère la gestion d’un fonds de 110 millions d’euros, ciblé sur la Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.
Le capital-investisseur des Émirats arabes unis Abraaj Capital récupère la gestion d’un fonds de 110 millions d’euros, ciblé sur la Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.
Le cours du capital-investisseur égyptien Citadel Capital a été divisé par quatre en un an et demi. Révolution, menace de rachat… Alors qu’il tente de renforcer ses fonds propres, la pression s’accentue.
Le groupe nigérian United Bank for Africa (UBA) a vu sa capitalisation boursière fondre de moitié depuis janvier. Alors que l’agence Fitch Ratings vient de dégrader sa note, des questions se posent sur sa stratégie nationale et africaine.
United Bank for Africa a vu sa capitalisation boursière fondre de moitié depuis janvier. Alors que l’agence Fitch Ratings vient de dégrader sa note, des questions se posent sur sa stratégie nationale et africaine.
En baisse de 11 % depuis le début de l’année, le marché local souffre également d’une diminution de moitié des capitaux échangés. Du fait du contexte politique régional, mais aussi parce qu’il reste trop cher.
Sucre, farine et ciment… Les trois principales filiales du groupe nigérian ont longtemps fait miroiter de spectaculaires taux de croissance. Mais depuis leur entrée en Bourse, elles affichent des performances décevantes.
L’établissement burkinabè s’octroie 35 % du capital de la BIA-Niger. Son patron, Idrissa Nassa, espère trouver à Niamey le même succès qu’à Ouagadougou.
Le déblocage de la situation économique à Abidjan est une bonne nouvelle pour les capital-investisseurs. Mais, faute de visibilité, peu d’opérations sont à prévoir cette année en Côte d’Ivoire.
Lesieur Cristal, numéro un marocain de l’huile de table, sort du giron du holding royal SNI pour intégrer Sofiprotéol. Sa place dans la stratégie du groupe français reste à préciser… et le renouveau du titre en Bourse à confirmer.
La BPCE, deuxième groupe bancaire français, signe ses premières opérations au sud du Sahara (au Mali et à Madagascar), une région qu’il juge stratégique.
L’exercice 2010-2011 marque un recul de 21,1 % des engagements de la Banque mondiale en Afrique subsaharienne. Mais il s’agit d’une baisse positive, selon l’institution, qui y voit un effet de la reprise de l’activité économique sur le continent.
Du Burkina Faso au Lesotho ou au Kenya, en passant par le Mali, le Ghana et le Rwanda, la Banque mondiale a recensé 26 exemples de réussites à méditer. Une sorte de leçon en 26 points sur le dynamisme économique du continent.