Frédéric Maury est directeur éditorial à Jeune Afrique Media Group. Auparavant rédacteur en chef du pôle économie de Jeune Afrique, il pilote les programmes et contenus éditoriaux du pôle conférences, notamment ceux du Africa CEO Forum.
Alors que les fleurons bancaires français semblent de moins en moins enclins à se développer au sud du Sahara, deux dirigeants de la « Soc gen », spécialistes des pays émergents expliquent la politique africaine du groupe leader en zone CFA. Interview
Né en 2004 de l’union entre le holding du prince saoudien Al-Walid Ibn Talal et une société de gestion américaine, Kingdom Zephyr Africa Management dispose de près de 400 millions d’euros à investir. En partie en Afrique francophone.
Quelques mois après avoir renoncé à la reprise d’une banque ivoirienne, le groupe bancaire régional Financial Bank, contrôlé par le capital-investisseur Emerging Capital Partners, s’installe dans l’autre locomotive de la zone franc CFA : le Cameroun.
Ressources humaines compétentes, infrastructures spécialisées, ambitions gouvernementales affichées… De nombreux ingrédients sont présents au sud de la Méditerranée pour favoriser l’essor des jeunes pousses. Manque un élément essentiel : l’argent.
Année de recul pour Accra, de progression pour Tunis, 2009 aura été marquée par un fort fléchissement de l’activité sur les marchés d’actions et par la rareté des nouvelles cotations.
En prenant officiellement les commandes de Bank of Africa, le fleuron du royaume chérifien fait du groupe panafricain le pilier, au sud du Sahara, de sa stratégie internationale. Décryptage.
À l’heure où le continent s’avère de plus en plus attractif pour les investisseurs boursiers, que pensent les gourous de l’investissement mondial des places financières africaines ?
Numéro trois de l’assurance au Maroc, le groupe devient l’un des leaders en Afrique subsaharienne francophone. Prochaine étape : les pays anglophones et lusophones.
Tout juste reconduit dans ses fonctions, le président de l’Union internationale des télécommunications, Hamadoun Touré, estime notamment que les États doivent jouer pleinement leur rôle pour stimuler le secteur. Interview.
Dans l’ombre des grands opérateurs télécoms, parfois en concurrence avec eux, des intervenants se sont spécialisés dans les solutions réseaux à destination des sociétés : de la PME à la multinationale.
Pour augmenter leur rentabilité et se concentrer sur le commercial, les opérateurs commencent à céder leurs tours de télécommunication à des sociétés spécialisées.
Procès avec l’ancien actionnaire de Financial Bank, portefeuille plombé par des groupes en difficulté, retard pour boucler sa troisième levée de fonds… Emerging Capital Partners traverse une période délicate.
Une petite dizaine de sociétés indépendantes sont apparues dans la zone franc. Guidant entreprises, États et investisseurs privés, elles multiplient les beaux coups à l’ombre des grandes banques d’affaires.
Ralentissement de la croissance, bénéfices en baisse : rares sont les groupes panafricains épargnés par les difficultés en 2009. Après les années de conquête territoriale, l’heure est à la rationalisation des politiques de développement à l’échelle du continent.
Profits et fonds propres en chute libre : après une année 2009 difficile, les banques du pays acceptent plutôt bien la réorganisation du secteur lancée par le gouverneur de la Banque centrale.
Les lignes commerciales bougent, la géographie des escales se redessine. Épargné par la crise, le marché africain a le vent en poupe. Opérateurs à l’affût, nouvelles infrastructures… État des lieux du secteur.
Malgré le manque de compétences constaté dans de nombreuses entreprises africaines, la formation continue est encore trop souvent réservée aux cadres supérieurs.
Les difficultés financières de CMA-CGM ont épargné sa filiale africaine. Celle-ci doit toutefois ralentir ses projets sur le continent, où l’activité peine à repartir.
Crise financière oblige, la banque d’investissement, arrivée en fanfare en Afrique en 2007, a remisé une partie de ses folles ambitions. Mais sans perdre de sa vigueur.
Son endettement trop lourd et la crise internationale obligent l’armateur français à se réformer : changer son équipe dirigeante et préparer l’arrivée de nouveaux investisseurs avant l’été.
Kingdom Zephyr Africa Management et Aureos Capital ont déjà commencé à investir les 873 millions de dollars qu’ils viennent de lever. Dont une partie importante est destinée à des entreprises francophones.