Fabien Mollon est premier secrétaire de rédaction au sein de l’hebdomadaire. Il signe également quelques articles sur l’actualité littéraire du continent.
Ce n’est pas un exercice facile mais Jeune Afrique n’a pas peur d’aller au clash ! En ce début d’année 2016, nous avons voulu dresser le portrait, forcément subjectif, du rap africain. Le voici, sous forme d’un jeu des sept familles, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, en passant par le Sahel, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Dans « L’Oragé », Douna Loup raconte les destins croisés de deux poètes malgaches : Jean-Joseph Rabearivelo et Esther Razanadrasoa. L’un avait choisi d’écrire en français, l’autre dans sa langue maternelle.
Auteure d' »Americanah », la Nigériane Chimamanda Ngozi Adichie déconstruit avec méthode les préjugés racistes et sexistes. Son discours sur le féminisme vient d’être publié en français.
Il y a vingt ans paraissait le premier album de rap d’Afrique francophone : « Salaam », de Positive Black Soul (Sénégal). L’occasion d’une plongée old school dans l’histoire du hip-hop made in Africa.
L’écrivain Gaston-Paul Effa ressuscite une figure oubliée de l’histoire de France : Raphaël Élizé, premier maire noir d’une commune de métropole, mort en camp de concentration. Un roman salutaire.
Dans son dernier roman, « La Confession de la lionne », le Mozambicain Mia Couto nous plonge dans une histoire poétique dont il a le secret. Où les attaques de lions visant les femmes d’un village sont au coeur d’un récit plein de mystères.
L’écrivain franco-camerounais Gaston-Paul Effa restitue, dans « Rendez-vous avec l’heure qui blesse », le destin de Raphaël Élizé, un Martiniquais déporté au camp de Buchenwald. L’occasion de rappeler à la France la pluralité des visages qui font son Histoire.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Alors que Broken Monsters sort en anglais début juillet, Moxyland (2008) vient enfin d’être traduit. Entre-temps, la réalité a rattrapé la fiction, confirmant les talents d’anticipation de Lauren Beukes.
Le dernier roman de l’académicien Erik Orsenna, « Mali, ô Mali » embrasse tous les tenants et aboutissants de la crise malienne, mais n’offre pas de recul nécessaire.
Les parieurs en ligne avaient misé gros sur Ngugi wa Thiong’o. Il faut dire que l’engagement de l’auteur kikuyu, notamment en faveur d’une littérature en langues africaines, plaide en sa faveur. Une prochaine fois ?
L’écrivain mauricien Amal Sewtohul a remporté, le 26 septembre, le prix des Cinq Continents, décerné par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), pour son roman « Made in Mauritius ».
En trois albums, le festival marseillais réussit la fusion parfaite entre trip-hop et rythmes mandingues, rap électro et transe gnawa, rock et poésie orientale.
Le premier roman du slameur Paul Beatty est enfin traduit en français. Entre basketball et poésie, une farce sur la meilleure façon d’être nègre aux États-Unis.
Chimamanda Ngozi Adichie et Sefi Atta brassent des thèmes communs : condition des femmes, exil… Et incarnent une nouvelle vague de la littérature nigériane, décomplexée.
Créé dans le sillage d’un magazine gratuit, No Comment Éditions a publié six titres en un an et demi. Fiction, humour, photo… Tous ont la Grande Île comme point commun.
Dans son dernier livre, Les Jours vivants, la romancière mauricienne Ananda Devi aborde en filigrane la rencontre des cultures et la transgression des règles sociales. Des questions qui passionnent et divisent à la fois sur son île natale.
Le salon international du livre Confluences 2013 s’est déroulé du 7 au 10 mars à Port-Louis. L’occasion d’esquisser un panorama de la littérature mauricienne à travers les témoignages des auteurs et éditeurs locaux.
Raphaël Confiant décrit la Martinique du XXe siècle à travers une saga familiale où dialoguent Histoire et trajectoires personnelles. Tout commence avant l’éruption de la montagne Pelée, en 1902.
Dans son dernier roman, « Tais-toi et meurs », Alain Mabanckou décrit les tribulations d’un jeune Congolais de Brazzaville dans la « jungle parisienne ». Et fricote avec le polar.
Avec « Maudite Éducation », Gary Victor livre un roman d’apprentissage plein de passion et d’indignation. Une chronique à peine voilée de sa jeunesse sous Bébé Doc.
L’écrivaine rwandaise a obtenu le prix Ahmadou-Kourouma pour son nouveau roman, « Notre-Dame du Nil ». Elle y décrit la montée de la haine anti-Tutsi qui aboutit à la tragédie de 1994.
Frankito publie « L’Homme pas Dieu ». Dans la plus pure tradition du polar social, le journaliste et écrivain français nous invite à plonger – en apnée – dans les remous du creuset antillais.