Fabien Mollon est premier secrétaire de rédaction au sein de l’hebdomadaire. Il signe également quelques articles sur l’actualité littéraire du continent.
L’écrivain burundais de 26 ans, Roland Rugero, publie « Baho ! ». Une œuvre qui entre en résonance avec « Le Passé devant soi », du Rwandais Gilbert Gatore, paru en 2008. Au centre des deux intrigues : un antihéros muet et « coupable » de tous les maux.
Dans « L’Étrange Rêve d’une femme inachevée », l’écrivain guinéen Libar M. Fofana raconte l’impossible quête d’indépendance de deux sœurs siamoises. Dans la continuité de ses précédents romans, il sonde la force émancipatrice de l’esprit lorsque le corps est enchaîné.
Les succès des partis religieux en Tunisie, au Maroc et en Égypte donnent des idées à leurs homologues algériens. Dans son n°2663, en kiosques du 22 au 28 janvier, Jeune Afrique analyse leurs stratégies et leurs chances de victoire aux législatives de mai 2012.
Le parti islamiste Ennahdha est le grand gagnant des élections constituantes – après la démocratie. Dans son n°2651/52 en kiosque du 30 octobre au 13 novembre, Jeune Afrique analyse les résultats de ce rendez-vous historique.
Les péripéties mexicaines d’un écrivain allergique… au papier. Sous des airs de farce, l’auteur tchadien signe « Les racines du yucca », un roman magistral sur l’errance.
Le nouveau roman de Patrice Nganang, Mont Plaisant*, met en scène Bertha, une jeune femme étudiant aux États-Unis, revenue au pays pour y faire des recherches sur les origines du nationalisme camerounais. L’occasion pour l’auteur de se plonger dans le Cameroun de la Première Guerre mondiale et de rendre hommage à la production intellectuelle du sultan Njoya (1871-1933), souverain bamoum féru d’art et de sciences, inventeur de son propre alphabet. Entretien.
Jouant avec les genres littéraires, Mia Couto décrit la mélancolie d’êtres abandonnés à la recherche d’un peu d’attention. Dans un langage toujours aussi fécond.