Après s’être rendu indispensable à la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, le Rwanda cherche avant tout à renforcer sa coopération économique avec Bangui. Le fruit d’une stratégie d’implantation bien ficelée. Second volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Depuis plusieurs années, Kigali s’est imposé comme l’un des principaux soutiens du président centrafricain. Son premier argument : assurer, aux côtés des Russes de Wagner, la sécurité de Faustin-Archange Touadéra. Premier volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
À la veille du référendum pour une nouvelle Constitution qui se tient aujourd’hui dimanche 17 décembre, le président du parti Les Transformateurs s’est rangé derrière l’appel du gouvernement de transition à voter favorablement. Un changement de stratégie radical pour celui qui était connu comme l’opposant le plus farouche au régime.
Près de deux ans et demi après sa dernière prise de parole, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel annonce une « nouvelle étape » dans son combat contre les autorités locales.
Le célèbre défenseur des droits humains burkinabè a été enlevé le 1er décembre à Ouagadougou avant de réapparaitre, quelques jours plus tard, en tenue militaire avec une arme à la main.
Si son nom fait figure de référence dans le milieu du journalisme d’investigation, rares sont ceux qui peuvent le reconnaître. Cachant son identité, le Ghanéen infiltre et dénonce les milieux les plus corrompus.
Depuis sa victoire symbolique à Kidal, Assimi Goïta semble de plus en plus incontestable. Peu osent émettre des critiques sur son régime de transition, alors que l’élection présidentielle censée y mettre fin a été reportée sine die.
De Bamako à Gao, les coupures d’électricité sont récurrentes à travers le pays. La grogne montre contre le fournisseur, Énergie du Mali (EDM), mais aussi contre le gouvernement de transition.
Pour le président de transition malien, la conquête du fief des rebelles indépendantistes par l’armée est une victoire hautement symbolique, qui conforte un peu plus son pouvoir.
Le 16 novembre, onze millions de Malgaches doivent se rendre aux urnes pour choisir leur président. Mais les tensions entre l’opposition et le camp d’Andry Rajoelina rendent la tenue même de l’élection très incertaine.
En dénonçant les tensions qui émaillent la campagne, la présidente de l’Assemblée nationale s’est attiré les foudres de son camp. Pourtant proche du président candidat, elle appelle maintenant à la suspension du processus électoral.
Confronté à une série de démissions depuis l’arrestation de son leader « Ben le Cerveau », le mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts, jusqu’alors principal soutien de la junte au sein de la société civile, cherche à se renouveler.
Des frappes aériennes ont fait plusieurs victimes ce 7 novembre dans la ville du nord du pays. Contrôlée par les groupes rebelles, celle-ci est dans le viseur de l’armée malienne et de la junte d’Assimi Goïta.
À dix jours du premier tour d’une élection cruciale, la tension est à son comble entre l’opposition et le président sortant. En pleine campagne, ce dernier s’appuie sur des fidèles, dans toutes les sphères du pouvoir.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Attendu au tournant dans la gestion des coups d’État, le président nigérian, à la tête de la Cedeao, semble avoir abandonné l’option d’une intervention militaire au Niger. La fin de la volonté d’intransigeance de l’organisation ouest-africaine ?
Un an après les manifestations et leur répression, qui auraient fait des centaines de morts au Tchad, aucun rapport d’enquête indépendant n’a encore été publié. Et les souvenirs de ce sanglant 20 octobre 2022 sont loin d’être effacés.
Prise au milieu des conflits entre l’armée malienne et les groupes rebelles indépendantistes, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’a plus que soixante-quatorze jours pour quitter le Mali. Face aux difficultés, elle envisage un retrait accéléré.
Habitués à se retrouver sur le ring, le président sortant, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, le premier de ses opposants, s’affrontent une nouvelle fois à l’approche de l’élection présidentielle.
La Haute Cour constitutionnelle a décidé de reporter d’une semaine le premier tour de l’élection présidentielle, à la demande d’un candidat blessé lors d’une manifestation de l’opposition.
Alors que l’opposition malgache se mobilise contre Andry Rajoelina à un mois de la présidentielle, c’est le président du Sénat qui affirme avoir reçu des menaces visant à lui faire renoncer à l’intérim du pouvoir.
Après avoir repris Anefis, le 7 octobre, l’armée malienne est à une centaine de kilomètres du fief historique des rebelles touaregs. Pour le président de la transition, l’enjeu n’est pas que militaire, il est aussi hautement politique.
Contraint à la démission en 2009 après son bras de fer avec Rajoelina, contre lequel il échouera au second tour en 2018, l’ancien chef de l’État compte bien prendre sa revanche cette année.
À quelques semaines du premier tour de la présidentielle malgache prévue le 9 novembre, les manifestations des opposants à Andry Rajoelina continuent. Avec un objectif : conquérir la très symbolique place du 13-Mai.
Le président de la transition burkinabè a fait des Volontaires pour la défense de la patrie l’une des pierres angulaires de sa stratégie militaire. Et l’un des garde-fous de son régime.
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
L’annonce du report de l’élection présidentielle devant mettre fin à la transition a suscité de vives réactions à Bamako. Certains partis politiques dénoncent une volonté de la junte de se maintenir au pouvoir.
Après le Gatia, fin juillet, le MSA de Moussa Ag Acharatoumane a claqué la porte du CSP-PSD, la coalition qui regroupe les principaux mouvements armés signataires de l’accord de paix d’Alger.
Le conflit qui oppose l’armée et les mouvements de l’ancienne rébellion indépendantiste risque d’aggraver encore la situation sécuritaire au Mali. De quoi susciter des inquiétudes, tant à Bamako que dans les pays voisins.
Au sommet de sa popularité il y a quelques mois, le leader de Yerewolo, soutien affiché d’Assimi Goïta, est aujourd’hui incarcéré pour « atteinte au crédit de l’État ».