L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Le bateau de la Comanav a été attaqué par des jihadistes le 7 septembre alors qu’il naviguait sur le fleuve Niger, dans le nord du Mali. Surchargé, plus d’une centaine de ses passagers – voire le double, selon des sources locales – sont morts noyés ou pris au piège dans le navire en flammes. Témoignage.
Adama Ben Diarra, le leader du mouvement pro-junte Yerewolo – Debout sur les remparts, a été condamné ce jeudi à deux ans de prison, dont un ferme, pour « atteinte au crédit de l’État ». Il s’était prononcé contre une prolongation de la transition.
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
La cité des 333 saints est sous blocus des groupes jihadistes depuis un mois. En grande difficulté, ses habitants se retrouvent pris dans la guerre entre l’armée malienne et le JNIM.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Figure médiatique pro-transition, le chef du mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts a été interpellé lundi 4 septembre et placé sous mandat de dépôt. Il venait de se prononcer publiquement contre un prolongement de la transition.
Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de la Grande île (FFKM) a achevé, le 31 août, une série de consultations visant à soutenir le dialogue et à prévenir une crise post-électorale. Mais des doutes apparaissent déjà quant à sa neutralité.
Le ministre de la Sécurité d’Ibrahim Boubacar Keita, le général Salif Traoré, et son ex-ministre des Transports, Traoré Zeynabou Diop, ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés de détournements de biens publics dans l’affaire dite de « Securiport ».
À six mois de la présidentielle, censée se tenir en février 2024, la junte a une nouvelle fois consulté les partis politiques au sujet du calendrier établi avec la Cedeao. Leur recommandation : que la transition dure entre trois et dix-huit mois de plus que prévu.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
Après plusieurs semaines de polémique sur la double nationalité du président, la Haute Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour se prononcer. Une décision annoncée à la veille de l’ouverture officielle du dépôt de candidature pour la présidentielle du 9 novembre.
Comme le Malien Assimi Goïta avant lui – et peut-être le Nigérien Abdourahamane Tiani après lui –, Ibrahim Traoré fait la douloureuse expérience des difficultés financières. Alors que le budget de l’État, affecté par les sanctions économiques, peine à financer l’effort de guerre cher au président putschiste, celui-ci taxe la population. Ce qui n’est pas sans risque.
Alors que la délégation de la Cedeao chargée de mener une médiation avec les putschistes à Niamey a pour le moment échoué, le président nigérian continue de brandir la menace d’une intervention militaire au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum au pouvoir. Mais est-ce si simple ?
Très affaiblis depuis les évènements du 20 octobre 2022, les Transformateurs s’efforcent de faire vivre leur parti sur le terrain, malgré l’exil de leur leader. Lequel assure préparer activement son retour.
Avec seulement 17 chefs d’État africains présents au sommet Russie-Afrique, l’influence de Poutine sur le continent pourrait sembler limitée. C’est compter sans le Burkinabè, qui a multiplié les gestes envers le patron du Kremlin.
Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.
Alors que Mohamed Bazoum vient d’être renversé par le général Tiani au Niger, la première tentative de médiation de la Cedeao semble avoir échoué. Le président nigérian, Bola Tinubu, à la tête de l’organisation régionale, est attendu au tournant.
Au moment où Mohamed Bazoum était renversé par un coup d’État, ce 27 juillet à Niamey, plusieurs de ses homologues africains se retrouvaient à Saint-Pétersbourg pour le second sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Les résultats provisoires du référendum du 18 juin sont officiellement validés par la Cour constitutionnelle malienne. Ils confirment l’adoption à 97 % du projet de Constitution porté par le chef de la junte, Assimi Goïta.
Peu enclin à quitter Bamako, le chef de la junte au pouvoir est annoncé à Kayes le 23 juillet puis à Saint-Pétersbourg, la semaine suivante. De quoi peaufiner sa stature de chef d’État en vue de la présidentielle de 2024.
Le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad a pris, le 17 juillet, la présidence tournante de la CMA, coalition de mouvements signataires de l’accord d’Alger. Il succède à Alghabass Ag Intalla.
Nouvelle Constitution, remaniement ministériel, retrait de la Minusma… Les sujets de crispation se multiplient entre les autorités de transition et les ex-rebelles du Nord, laissant craindre une reprise des hostilités.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
Nommé dimanche à la tête de l’organisation ouest-africaine, le nouveau président nigérian a fait de la défense de la démocratie une de ses priorités. Il promet notamment d’être inflexible sur le respect des calendriers électoraux au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
Avec le retrait de la mission onusienne, qui doit quitter le pays d’ici le 31 décembre 2023, des milliers de Maliens – employés ou sous-traitants – vont se retrouver sans emploi.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un gradé du contingent de Casques bleus sénégalais critique vertement l’attitude des autorités de transition maliennes qui ont demandé le départ de la mission de l’ONU. Des propos qui suscitent des remous à Bamako.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.