Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Présente fin juin à Paris pour le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’activiste nigériane de 29 ans met en garde contre le coût de l’inaction. Des fonds ont été promis, concède-t-elle, mais « l’argent doit atterrir là où on en a le plus besoin ».
Après avoir été priés de plier bagage « sans délai » par Bamako, les Casques bleus onusiens devront quitter le Mali d’ici au 31 décembre 2023, selon une résolution votée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le chef de l’État sierra-léonais est annoncé favori de la présidentielle qui se déroule ce 24 juin. Mais les violences observées pendant la campagne, sur fond de mécontentement dû à la crise économique, pourraient compromettre sa victoire.
L’influent leader religieux est farouchement opposé au projet de nouvelle loi fondamentale soumis à référendum le 18 juin dernier. Désormais, il ne retient plus ses coups contre les colonels au pouvoir.
Le gouvernement malien a officiellement demandé à la mission onusienne, présente dans le pays depuis dix ans, de plier bagage. Un retrait qui prendra du temps, et qui doit encore être voté par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Connu dans le monde entier, l’artiste malien multiplie les prises de position polémiques en concert et sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est la France qu’il étrille et tous ceux qui, à ses yeux, combattent les intérêts de son pays.
Dans un communiqué publié le 13 mai, les autorités de transition maliennes ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État […] et complot militaire ».
Les résultats de l’enquête des Nations unies ont été rendus publics ce 12 mai. Attendus depuis des mois, ils confirment les exactions commises par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner.
Plus d’un an après le raid de l’armée malienne et des mercenaires de Wagner dans ce village, un rapport accablant des Nations unies fait état d’un très lourd bilan humain. Selon l’ONU, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Dix ans après son lancement, le bilan de la mission de maintien de la paix divise le pays. À un mois du renouvellement de son mandat, son avenir demeure très incertain.
La nouvelle Loi fondamentale proposée par Assimi Goïta sera soumise au vote le 18 juin, soit trois mois après la date prévue initialement. Un retard qui pourrait mettre en péril la présidentielle de 2024, et ce, d’autant plus que le texte divise le pays.
Juriste de formation, animateur radio de profession, rastafari par philosophie, le militant malien est dans le viseur de la junte. Incarcéré, il attend son procès.
Bloqué depuis plusieurs mois, le rapport d’enquête sur le massacre de Moura est sur le point d’être rendu public. Il était initialement attendu en novembre 2022.
Le garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, a ordonné l’ouverture d’une enquête contre Cheick Cherif Koné, Dramane Diarra et Mohamed Saïd Sene, qui se sont récemment opposés au régime de transition d’Assimi Goïta.
N’ayant pas obtenu gain de cause dans la bataille qui l’opposait à Gouagnon Coulibaly pour la succession de Soumaïla Cissé, l’ancien ministre et ses partisans ont quitté l’URD. Le 16 avril, ils ont acté la création de leur propre formation. Explications.
La grande ville du nord-est du Mali est cernée par les jihadistes de l’EIGS qui contrôlent la région. Sur place, les réfugiés affluent et ni les Fama, ni Wagner, ni la Minusma ne parviennent à rétablir un semblant de stabilité.
Incarcéré depuis un mois à Bamako, le célèbre activiste et animateur radio attend son procès pour « offense au chef de l’État », prévu le 13 juin. La semaine dernière, l’un de ses proches, le journaliste Aliou Touré, a été enlevé et interrogé pendant cinq jours par des hommes armés non identifiés.
La plus grande ville du nord du Mali est privée d’électricité depuis plusieurs jours. Face à un problème devenu récurrent ces derniers mois, les populations reprochent aux autorités de transition leur inaction.
Ce 6 avril, les anciens groupes rebelles du Nord fêtent en grande pompe le onzième anniversaire de leur indépendance symbolique. De quoi irriter un peu plus la junte au pouvoir à Bamako, avec laquelle les relations sont déjà très dégradées.
Un an après le massacre de Moura, la mission de l’ONU au Mali n’a toujours pas publié les résultats de son enquête. Elle estime que le gouvernement n’en finit pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Victorieux dans les urnes, le successeur de Muhammadu Buhari à la tête du Nigeria prêtera serment le 29 mai prochain. Il hérite d’un pays politiquement divisé et économiquement affaibli.
Arrivé troisième à la présidentielle fin février, le candidat du Parti travailliste était en passe de changer le visage de l’opposition nigériane. Mais les résultats des élections des gouverneurs du 18 mars dessinent un tout autre scénario.
Disparu des radars depuis son interpellation le 22 mars pour avoir critiqué le gouvernement d’Ibrahim Traoré, Boukaré Ouedraogo, le président du mouvement « l’Appel de Kaya », est réapparu sur des photos en tenue militaire. Certains craignent son enrôlement de force dans les VDP.
Djibo, Pama, Nouna, Arbinda, Sebba, Diapaga… Ces derniers mois, le nombre de villes dont l’approvisionnement est rendu quasiment impossible à cause des groupes jihadistes ne cesse de croître.
Fin février, une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la province de la Tapoa, qui vit sous le joug des jihadistes. Agonisante, la population accuse le régime de transition d’Ibrahim Traoré.
D’un côté, le PDG de TotalEnergies. De l’autre, la « Greta Thunberg africaine ». Le premier a vu avec satisfaction la justice française rejeter la plainte de six ONG contre son projet gazier EACOP en Ouganda. La seconde est devenue le héraut de tout un continent.
Alors qu’un référendum constitutionnel est prévu dans trois semaines, tout indique qu’il ne pourra pas se tenir le 19 mars. Un retard qui met en péril la présidentielle de 2024, et pourrait permettre à la junte de se maintenir plus longtemps à la tête du Mali.