Soucis professionnels, blocages administratifs, loyer impayé… Chronique, au domicile d’un ministre, du défilé des « quémandeurs du samedi », dont la plupart espèrent récolter un billet, peu importe lequel.
Le Cameroun vit un moment historique. Vingt-deux ans après avoir été institué, le Conseil constitutionnel a siégé pour la première fois pour statuer sur les recours déposés par l’opposition au lendemain de la présidentielle du 7 octobre. Et si l’issue semblait écrite d’avance, les audiences se sont déroulées sous l’œil des caméras. Et des Camerounais.
Il y a quelques semaines, le Cameroun a accueilli la visite de son altesse éminentissime, Frá Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto, grand maître de l’ordre de Malte. L’événement a fait jaser. La faute sûrement au caractère supposé ésotérique de l’ordre et à l’étrange consonance de son nom – associé au sang –, mais aussi à la proximité de la présidentielle.
« Complot », « tentative de déstabilisation », « manipulation »… Ce sont les mots qui reviennent quand on évoque les exactions supposées des forces de défense et de sécurité dans les conflits qui essaiment au Cameroun.