Depuis sa nomination comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance en avril 2021, l’ancien magistrat multiplie les mesures pour tenter d’endiguer la corruption. Un fléau qui n’épargne aucun secteur. Au programme : audits, contrôles, plateforme de surveillance… Décryptage.
Derniers scrutins avant la course à la magistrature suprême de 2025, les élections régionales et municipales du 2 septembre prochain représentent un test majeur pour les partis politiques. Et pour tous les Ivoiriens.
Adama Bictogo contre Michel Gbagbo à Yopougon, match retour entre Jacques Ehouo et Fabrice Sawegnon au Plateau, duel fratricide au PDCI à Cocody… Zoom sur les principaux matchs des élections locales du 2 septembre dans le district d’Abidjan.
Comme avant chaque scrutin, les grands partis tentent de contrer les candidatures indépendantes, bien souvent issues de leurs propres rangs. À moins de quatre mois des élections locales, les tractations vont bon train.
L’ancienne ministre a ouvert la voie à la jeune génération de féministes ivoiriennes et africaines. Lutte contre les mariages forcés, contre l’excision, pour la parité… Elle a été et reste de tous les combats pour les droits des femmes.
Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) ne prendra pas part aux élections locales de septembre. Une décision prise par volonté de « rester prioritairement concentré sur les actions de paix. »
Le président ivoirien a désigné son conseiller technique au parcours atypique, Lassina Ouattara, pour porter les couleurs du RHDP aux municipales dans la grande ville nordiste, berceau de la famille Gon Coulibaly.
Les deux anciens présidents discutent de candidatures communes pour les élections régionales et municipales du 2 septembre. Une commission paritaire, composée de vingt-quatre membres du PDCI et du PPA-CI, est chargée d’arbitrer.
C’est avec des ressources restreintes que le FPI alignera des candidats sur l’ensemble du territoire aux élections locales du 2 septembre. Un accord de partenariat avec le RHDP doit être signé ce mardi.
Le parti de l’ancien président a dévoilé les noms de ses candidats pour les élections locales du 2 septembre. Fondé en 2021, au retour de Laurent Gbagbo à Abidjan, le PPA-CI concentre ses efforts dans la moitié sud du pays.
Pour la première fois depuis qu’il est rentré en Côte d’Ivoire, l’ancien président se montre offensif et déterminé à propulser son parti, le PPA-CI, dans la cour des grands. Dans son viseur, les locales de septembre, qui auront valeur de test.
Député-maire sans étiquette depuis deux ans, le fondateur de « L’Éléphant déchaîné » a pris la tête d’une fronde populaire contre les opérateurs téléphoniques en Côte d’Ivoire. En patron de presse engagé, c’est un habitué des coups d’éclat.
Le quotidien « Le Temps » est notamment sanctionné pour avoir publié la photo d’une juge d’instruction. Un épisode de plus dans les tensions qui s’accumulent entre le camp de l’ancien président ivoirien et les autorités.
En Côte d’Ivoire, l’ancien président s’est exprimé ce vendredi devant une foule de partisans réunis à Yopougon. Il s’agit de son premier grand meeting depuis son retour à Abidjan en 2021 et le lancement de son parti, le PPA-CI.
En Côte d’Ivoire, l’ancien parti unique tenait ce jeudi 30 mars son septième congrès extraordinaire au siège du parti, à Abidjan. L’occasion de resserrer ses rangs, à six mois des élections locales, et de clarifier ses statuts en vue du prochain congrès ordinaire.
La Commission électorale indépendante a proposé une nouvelle date pour la tenue des régionales et municipales, initialement prévues en fin d’année. Explications.
La capitale administrative ivoirienne tombera-t-elle dans l’escarcelle du camp présidentiel lors des prochaines municipales ? La tâche s’annonce difficile, mais le RHDP pourrait bien profiter des querelles internes du PDCI.
Condamnés le 9 mars en première instance par la justice ivoirienne à deux ans de prison ferme pour trouble à l’ordre public, ils ont vu leurs peines commuées en sursis au terme d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit.
Le ministre des Transports est une figure montante du camp présidentiel en Côte d’Ivoire. Cousin de feu Amadou Gon Coulibaly, ancien directeur de cabinet de Guillaume Soro sous la rébellion, ce quinquagénaire brigue cette année la mairie de sa ville natale, Bouaké.
Grande ville commerçante en perpétuelle expansion, mais aussi ancien bastion de la rébellion longtemps abandonné par le gouvernement ivoirien, Bouaké tente ces dernières années de se défaire de sa sulfureuse réputation.
Le parti présidentiel devait annoncer, fin janvier, la liste complète de ses candidats aux régionales et municipales, prévues à la fin de l’année. Les noms seront finalement connus en avril. Explications.
En Côte d’Ivoire, de vives tensions sont apparues ces dernières semaines entre le parti de l’ancien président et les autorités. Une crispation inédite, dans un climat politique fragile et à quelques mois d’élections locales très attendues.
Le 25 février, des participants à un rassemblement du PPA-CI ont été arrêtés pour avoir arboré des drapeaux russes. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce « une tentative de manipulation » des autorités.
Après les propos du président tunisien Kaïs Saïed contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens dans son pays, Abidjan débloque un milliard de francs CFA pour une opération spéciale de rapatriement.
Dans le centre de la Côte d’Ivoire, une quinzaine d’enfants sont morts en l’espace d’un mois. Des décès attribués à une bactérie découverte sur un fétiche, mais aussi dans deux puits. Retour sur une tragédie qui a plongé tout un village dans la colère et l’effroi.
Le « guérisseur » accusé d’avoir été à l’origine de la propagation d’une bactérie mortelle dans un village de Côte d’Ivoire a écopé d’une peine de cinq ans de prison au terme d’un procès expéditif.
Dans ce village du centre de la Côte d’Ivoire, une quinzaine d’enfants sont morts depuis deux mois en raison d’une bactérie présente sur un fétiche. Une tragédie qui n’a pas encore livré tous ses mystères. Reportage.
Lors de la dernière présidentielle, les leaders de l’opposition étaient vent debout contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Depuis, nombre de ses cadres se sont rangés derrière le chef de l’État, faisant de son parti, le RHDP, le grand favori des prochaines élections locales.
Après six mois de détention et au terme d’âpres négociations, les 46 derniers soldats ivoiriens arrêtés en juillet à Bamako ont regagné Abidjan le 7 janvier. Récit exclusif d’un épilogue à rebondissements.