Pour la première fois depuis qu’il est rentré en Côte d’Ivoire, l’ancien président se montre offensif et déterminé à propulser son parti, le PPA-CI, dans la cour des grands. Dans son viseur, les locales de septembre, qui auront valeur de test.
Député-maire sans étiquette depuis deux ans, le fondateur de « L’Éléphant déchaîné » a pris la tête d’une fronde populaire contre les opérateurs téléphoniques en Côte d’Ivoire. En patron de presse engagé, c’est un habitué des coups d’éclat.
Le quotidien « Le Temps » est notamment sanctionné pour avoir publié la photo d’une juge d’instruction. Un épisode de plus dans les tensions qui s’accumulent entre le camp de l’ancien président ivoirien et les autorités.
En Côte d’Ivoire, l’ancien président s’est exprimé ce vendredi devant une foule de partisans réunis à Yopougon. Il s’agit de son premier grand meeting depuis son retour à Abidjan en 2021 et le lancement de son parti, le PPA-CI.
En Côte d’Ivoire, l’ancien parti unique tenait ce jeudi 30 mars son septième congrès extraordinaire au siège du parti, à Abidjan. L’occasion de resserrer ses rangs, à six mois des élections locales, et de clarifier ses statuts en vue du prochain congrès ordinaire.
La Commission électorale indépendante a proposé une nouvelle date pour la tenue des régionales et municipales, initialement prévues en fin d’année. Explications.
La capitale administrative ivoirienne tombera-t-elle dans l’escarcelle du camp présidentiel lors des prochaines municipales ? La tâche s’annonce difficile, mais le RHDP pourrait bien profiter des querelles internes du PDCI.
Condamnés le 9 mars en première instance par la justice ivoirienne à deux ans de prison ferme pour trouble à l’ordre public, ils ont vu leurs peines commuées en sursis au terme d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit.
Le ministre des Transports est une figure montante du camp présidentiel en Côte d’Ivoire. Cousin de feu Amadou Gon Coulibaly, ancien directeur de cabinet de Guillaume Soro sous la rébellion, ce quinquagénaire brigue cette année la mairie de sa ville natale, Bouaké.
Grande ville commerçante en perpétuelle expansion, mais aussi ancien bastion de la rébellion longtemps abandonné par le gouvernement ivoirien, Bouaké tente ces dernières années de se défaire de sa sulfureuse réputation.
Le parti présidentiel devait annoncer, fin janvier, la liste complète de ses candidats aux régionales et municipales, prévues à la fin de l’année. Les noms seront finalement connus en avril. Explications.
En Côte d’Ivoire, de vives tensions sont apparues ces dernières semaines entre le parti de l’ancien président et les autorités. Une crispation inédite, dans un climat politique fragile et à quelques mois d’élections locales très attendues.
Le 25 février, des participants à un rassemblement du PPA-CI ont été arrêtés pour avoir arboré des drapeaux russes. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce « une tentative de manipulation » des autorités.
Après les propos du président tunisien Kaïs Saïed contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens dans son pays, Abidjan débloque un milliard de francs CFA pour une opération spéciale de rapatriement.
Dans le centre de la Côte d’Ivoire, une quinzaine d’enfants sont morts en l’espace d’un mois. Des décès attribués à une bactérie découverte sur un fétiche, mais aussi dans deux puits. Retour sur une tragédie qui a plongé tout un village dans la colère et l’effroi.
Le « guérisseur » accusé d’avoir été à l’origine de la propagation d’une bactérie mortelle dans un village de Côte d’Ivoire a écopé d’une peine de cinq ans de prison au terme d’un procès expéditif.
Dans ce village du centre de la Côte d’Ivoire, une quinzaine d’enfants sont morts depuis deux mois en raison d’une bactérie présente sur un fétiche. Une tragédie qui n’a pas encore livré tous ses mystères. Reportage.
Lors de la dernière présidentielle, les leaders de l’opposition étaient vent debout contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Depuis, nombre de ses cadres se sont rangés derrière le chef de l’État, faisant de son parti, le RHDP, le grand favori des prochaines élections locales.
Après six mois de détention et au terme d’âpres négociations, les 46 derniers soldats ivoiriens arrêtés en juillet à Bamako ont regagné Abidjan le 7 janvier. Récit exclusif d’un épilogue à rebondissements.
Fin août 2022, une rencontre est discrètement organisée à Rabat entre le patron des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et son homologue malien, le colonel Modibo Koné. Elle aboutira à la libération de 3 femmes sur les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Deuxième volet de notre enquête.
La détention au Mali de 49 soldats ivoiriens fut le point d’orgue d’une crise inédite entre deux pays intimement liés mais dont les dirigeants actuels ne s’apprécient guère. Récit en trois épisodes d’un mauvais feuilleton qui aura tenu en haleine la sous-région pendant six mois.
Après une parenthèse de deux ans dans l’opposition, l’UDPCI fait son grand retour dans la majorité. Un revirement qui fait grincer des dents dans la région du Tonkpi, berceau du parti fondé par le général Gueï, à l’approche des locales.
Ambitions politiques, affaires judiciaires, relations avec Laurent Gbagbo… Pour la première fois depuis son retour en Côte d’Ivoire, il y a un peu plus d’un mois, l’ancien ministre s’est longuement exprimé devant la presse.
Deux semaines avant la libération des 46 soldats ivoiriens détenus pendant six mois à Bamako, le chef de l’État ivoirien a téléphoné au président de la transition malienne pour lui proposer de venir à Abidjan.
Alors que les principaux blocs de l’opposition n’ont pas encore officialisé la liste de leurs candidats aux locales de 2023, plusieurs personnalités du camp présidentiel sont déjà en campagne. La stratégie du parti au pouvoir : partir tôt et occuper le terrain.
Nommé à la tête de cette juridiction il y a plus de vingt ans, le Commissaire du gouvernement va prendre sa retraite. Il est remplacé par un de ses substituts, Judicaël Kouadio Konan.
Inculpés en août pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les militaires ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de prison ce vendredi au terme de deux jours de procès. Selon certaines sources, le président malien Assimi Goïta pourrait les gracier dans les heures ou jours à venir.
Après plus de cinq mois de détention, les militaires de Côte d’Ivoire seront jugés ce 29 décembre devant la cour d’assises de Bamako. Une journée décisive et à double-tranchant dans cette affaire qui empoisonne les relations entre les deux voisins ouest-africains.