L’ancien président ivoirien est arrivé à Abidjan ce jeudi 17 juin. Il a foulé sa terre natale pour la première fois depuis près de dix ans. Revivez les principaux moments de cette journée historique pour le pays.
L’ancien président rentre aujourd’hui en Côte d’Ivoire, dix ans après son arrestation et trois mois après son acquittement par la CPI. Un retour attendu avec enthousiasme par ses partisans, mais avec appréhension par certains Abidjanais.
Le secteur de l’électricité ivoirien traverse une grave crise. Un plan de délestage, qui concerne entreprises et particuliers, est en cours. De nombreux acteurs sont mobilisés, en attendant un retour à la normale dans deux mois.
Le procès des proches de Guillaume Soro, soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers dans un « complot » dirigé contre l’État ivoirien, se poursuit à Abidjan. Une partie de sa garde rapprochée, dont son chef, a été entendue jeudi.
Présente en politique depuis une trentaine d’années, Kandia Camara a été nommée ministre des Affaires étrangères en avril, après dix années à l’Éducation. C’est la première fois qu’une femme accède à ce degré de responsabilité dans le pays.
Le procès de Guillaume Soro et de dix-neuf de ses proches soupçonnés d’avoir tenté de déstabiliser les institutions de Côte d’Ivoire s’est ouvert mercredi à Abidjan pour finalement être renvoyé au 26 mai. Un renvoi réclamé par les avocats de la défense, le temps pour eux d’avoir accès à certaines pièces du dossier.
Guillaume Soro et une vingtaine de ses proches seront jugés ce mercredi pour atteinte à l’autorité de l’État. Parmi eux, le député Alain Lobognon, incarcéré depuis décembre 2019, qui annonce prendre ses distances avec son ancienne formation politique.
Pulchérie Gbalet avait été arrêtée en août avec trois de ses collaborateurs, eux aussi libérés, après un appel à manifester pacifiquement contre un troisième mandat d’Alassane Ouattara.
Quinze jours après sa réélection et deux jours seulement après l’installation d’un nouveau bureau, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, est absent de son poste. Adama Bictogo, le patron du parti présidentiel, a pris les rênes.
Amadé Ouérémi a été condamné à la prison à vie pour sa participation au massacre de plusieurs centaines de personnes à Duékoué en 2011. Mais en l’absence à la barre d’autres mis en cause, le procès, tant attendu et nécessaire par les victimes, semble incomplet.
L’exposition, qui regroupe plus de cent cinquante œuvres d’art contemporain réalisées par quatorze artistes originaires du Bénin, fait une première halte à Abidjan avant de s’envoler vers Cotonou. Dernière étape : Dakar.
Le chef de l’État ivoirien a indiqué que l’ex-président et son ancien ministre de la Jeunesse peuvent désormais rentrer « quand ils le souhaitent » et que l’État prendra en charge les frais du retour de Laurent Gbagbo.
Après l’annonce de la confirmation de l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI, pas de scènes de liesse ni de grandes démonstrations populaires dans les rues des communes favorables à l’ancien président à Abidjan. Mais ses proches et partisans attendent son retour avec impatience.
Dix ans après le massacre de Duékoué, Amadé Ouérémi comparaît depuis le 24 mars devant le tribunal criminel d’Abidjan. Il est accusé d’avoir activement participé aux exactions qui ont fait plus de 800 morts en mars 2011 dans cette ville de l’ouest ivoirien.
Pour la première fois en dix ans, les trois plus grands partis de Côte d’Ivoire participent à un même scrutin. Les élections législatives de ce samedi s’annoncent donc très indécises.
Un présentateur de télévision, trois patrons de presse, des rédacteurs… Une dizaine de journalistes ivoiriens se présentent aux législatives du 6 mars : la plupart en candidats indépendants, quelques-uns sous les couleurs d’un parti politique.
Seul candidat à avoir affronté Alassane Ouattara dans les urnes lors de la présidentielle, Kouadio Konan Bertin a été nommé ministre de la Réconciliation nationale, le 15 décembre, et prêche depuis la bonne parole. Il devrait bientôt se rendre en Belgique pour rencontrer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Une loi adoptée en 2019 impose aux partis politiques de présenter 30 % de femmes aux élections législatives. Les prochaines auront lieu dans moins d’un mois et le compte n’y est pas.
Vaccins, tests, mesures de prévention… Mamadou Samba, directeur de la Santé, assure que les autorités ivoiriennes mettent tout en œuvre pour parvenir à faire face à l’épidémie de Covid-19, et assure que, si des pics sont observés à Abidjan, le pays n’est pas confronté à une deuxième vague.
Le gouvernement et les industriels ont trouvé un accord pour suspendre l’augmentation du prix de l’huile de table raffinée vendue au détail, conséquence de la hausse du cours mondial de l’huile de palme.
En raison de l’augmentation des cours mondiaux, le prix de l’huile de palme a augmenté ces dernières semaines dans les supermarchés ivoiriens. Les associations de consommateurs s’insurgent tandis que le gouvernement tente de rassurer.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment ce lundi à Abidjan, moins de deux mois après son élection. Il a annoncé la création d’un ministère de la Réconciliation nationale et appelé à la reprise du dialogue avec l’opposition en vue des élections législatives.
Une semaine après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel confirme les résultats publiés par la Commission électorale, qui donnaient 94,27 % des suffrages au président sortant.
Au terme d’une campagne électorale boycottée par l’opposition et au bout d’une nuit électrique, le président sortant Alassane Ouattara a été réélu à un troisième mandat avec 94,27% , selon les résultats officiels provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante.
Alors que les résultats de la présidentielle sont attendus dans les heures qui viennent en Côte d’Ivoire, l’opposition annonce la création d’un « Conseil national de transition » et la formation prochaine d’un « gouvernement de transition ».
Boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, l’élection présidentielle du 31 octobre a été marquée par de nombreux incidents. Au moins cinq personnes sont mortes.
Déjà candidat en 2015, Kouadio Konan Bertin briguera samedi la magistrature suprême. Refusant de rallier le reste de l’opposition, qui a appelé au « boycott actif », il a été le seul à faire campagne face à Alassane Ouattara. Ce qui ne l’empêche pas de lorgner, déjà, le scrutin de 2025.
Peu présente dans le débat public, la société civile ivoirienne n’a pas été beaucoup plus audible pendant la campagne électorale, qui touche désormais à sa fin.