À l’heure des derniers préparatifs d’une offensive armée de la Cedeao pour déloger les islamistes du Nord-Mali, les villes occupées sombrent dans l’asphyxie économique. Exemple à Gao, où règnent en maître le Mujao et ses combattants venus de tous les horizons.
Le 16 octobre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déclarait qu’une intervention militaire dans le Nord-Mali aurait lieu dans « quelques semaines ». Des propos qui suscitent autant d’engouement que de scepticisme du côté des responsables sécuritaires maliens.
Le chef de la milice d’autodéfense Bouyan Ba Hawi (« La mort vaut mieux que la honte » en langue songhaï) n’est pas réapparu depuis sa spectaculaire arrestation par les forces de sécurité, le 25 août dernier. À Bamako, les autorités restent muettes.