La mort brutale de Bassel, son frère aîné, a projeté « le docteur Bachar » sur la scène politique en 1994. Six années plus tard, il succède à son père, Hafez al-Assad, et hérite d’un État policier à l’économie chancelante. Portrait signé, à l’époque, dans JA, par François Soudan.
Pas une semaine sans que le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie ne publie un communiqué de victoire sur les fronts militaire et diplomatique. Et pourtant, sur le terrain comme à l’ONU, il ne se passe rien, ou presque.
Parmi les critiques des détracteurs de la marocanité du Sahara, on entend souvent l’idée d’un mépris pour les populations locales et leur culture, mais également, de plus en plus, le récit selon lequel les candidats à la migration qui transitent dans la région y seraient particulièrement maltraités. Les faits contredisent pourtant ces affirmations.
Voyage au cœur d’une région que le règne de Mohammed VI – depuis 1999 et son arrivée sur le trône – a définitivement ancré dans la modernité… et la marocanité.
L’affirmation la plus répandue de ceux qui contestent la marocanité des provinces du Sud est celle qui fait des Sahraouis des citoyens de seconde zone. Le problème est qu’elle est très largement inexacte.
Largement repris sur les réseaux sociaux en France et au Maghreb, nos articles sur les connexions familiales méconnues du président du Rassemblement national en Algérie et au Maroc ont suscité nombre de commentaires d’internautes, pour qui il s’agissait là d’une révélation. Décryptage.
Rien ne semble arrêter la sanglante riposte israélienne dans la bande de Gaza depuis près de neuf mois, toute marque de désapprobation étant assimilée à de l’antisémitisme. Pourtant, on peut condamner les « crimes de guerre » et les « crimes contre l’humanité » de l’armée de Benyamin Netanyahou, tout en condamnant et en combattant l’antisémitisme.
Il y a vingt ans, le 3 juin 2004, une folle rumeur annonçait la mort du président camerounais, Paul Biya. Celui-ci avait fini par réagir, donnant rendez-vous à ses détracteurs deux décennies plus tard, pour ses obsèques. François Soudan avait alors fait le récit de ces folles journées dans les colonnes de Jeune Afrique.
Dans un contexte sécuritaire qui se dégrade en RDC, le président pourra-t-il impulser des pratiques plus respectueuses des libertés publiques, assainir le climat des affaires et la justice ?
Dans une France où la question coloniale ne cesse de hanter la politique nationale, il était logique que le choix d’une reine de la pop urbaine au teint d’ébène pour interpréter Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des JO soulève le cœur de ceux qui naviguent dans les eaux troubles de la conscience raciale.
Le président de la transition tchadienne compte bien devenir chef de l’État à part entière en se faisant élire le 6 mai. Rencontre avec un général qui, depuis 2021, est sorti de l’ombre de son père.
À un mois de la présidentielle du 6 mai, Mahamat Idriss Déby Itno publie une autobiographie au ton personnel. De Hinda Déby Itno à Moussa Faki Mahamat en passant par Idriss Youssouf Boy, une brochette de personnalités tchadiennes connues n’en sortent pas indemnes.
Ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères aujourd’hui à la tête de l’OIF, Louise Mushikiwabo raconte comment elle a vécu le génocide des Tutsi au Rwanda, au cours duquel une partie de sa famille a été assassinée. Un témoignage fort, qu’elle a accepté de nous livrer face à la caméra.
RDC, Burundi, Afrique du Sud, France, Belgique, Kwibuka 30, quatrième mandat… Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique à Kigali, le président rwandais livre ses confidences sans filtre.
Pour que cette page soit tournée, deux conditions restent à remplir : que l’acquittement pur et simple de notre collaborateur soit en définitive prononcé et que cette affaire serve d’exemple de ce qui ne devrait plus jamais se reproduire.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
Le congrès extraordinaire du parti au pouvoir à Djibouti se tiendra le 4 mars. Quel sera son agenda et, surtout, va-t-il changer de secrétaire général à deux ans de l’élection présidentielle ?
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Pourquoi la décision de rupture prononcée ce 28 janvier 2024 par trois pays déjà suspendus de la communauté est vécue par les partisans des juntes au pouvoir comme un acte décolonial.
Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce 8 janvier. Il était détenu au côté de son père depuis le putsch du 26 juillet dernier.
Les discussions se poursuivent entre la junte d’Abdourahamane Tiani et la Cedeao, avec le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, dans le rôle d’intermédiaire. Coulisses.
La décision du Vatican d’autoriser la bénédiction des couples de même sexe a provoqué une levée de bouclier sur le continent. Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a pris la tête de la fronde. L’analyse de François Soudan.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, estime que sous son mandat, « les libertés d’opinion et d’expression » ont été « mieux exercées ». Une affirmation qui apparaît au mieux comme naïve, au pire comme cynique au regard de la détention abusive de notre collaborateur dans le mouroir de Makala depuis trois mois.
À l’heure où les professionnels des médias sont bien souvent sommés de choisir leur camp au nom d’un patriotisme dévoyé, Jeune Afrique vous propose le portrait de femmes et d’hommes qui tentent, malgré la pression et les menaces, de faire bouger les lignes.
Au début des années 1970, la volonté des Sahraouis d’organiser un mouvement nationaliste luttant contre la présence espagnole se précise. Mais l’attitude face au Maroc fait encore débat, peu de responsables du futur Polisario plaidant alors pour l’indépendance, à commencer par son premier leader.