En Martinique, où elle tente de rassembler et de faire dialoguer les descendants d’esclaves et les descendants de colons, l’écrivaine Marijosé Alie-Monthieux se heurte à la détermination des hommes à ne jamais pardonner.
Triste période estivale pour les Français issus de l’immigration, écartelés qu’ils sont entre des pays d’origine en crise et un pays d’accueil qui les rejettent, comme le prouvent les résultats des dernière élections législatives.
Et, si en ces temps difficiles, au lieu de s’occuper de politique, on s’intéressait à l’essentiel – le couscous ? Et si son processus de préparation illustrait le concept de la dialectique ? De la semoule à la philosophie, il n’y a qu’un pas, selon Fawzia Zouari.
Bassirou Diomaye Faye a tenu à présenter publiquement ses deux épouses, Marie Khoné et Absa Faye. Une polygamie assumée au sommet de l’État qui scandalise certains, comme l’écrivaine franco-tunisienne Fawzia Zouari.
Après une période d’intense prolifération, les fatwas semblent en perte de vitesse. Mais en réalité, à présent édictées par des instances officielles, elles prennent des allures de simples décisions juridiques ou administratives.
Si l’on en juge par les manifestations de soutien aux Palestiniens qui ont cours dans le Maghreb, le monde arabe semble à nouveau se dresser pour une cause. Une mobilisation que peu de médias occidentaux relaient, regrette Fawzia Zouari.
Entre la montée des conservatismes et la primauté des questions du genre sur le droit, les femmes se retrouvent prises en étau entre deux formes d’invisibilité.
La déferlante de commentaires et d’images concernant le couronnement du roi Charles III a laissé les plus pauvres indifférents, préoccupés qu’ils sont par leurs problèmes du quotidien.
La première édition du Festival du livre africain de Marrakech (Flam) s’est tenue du 9 février au 12 février dernier. L’occasion de découvrir les talents littéraires du continent et d’en célébrer la diversité.
Et si l’on pensait, enfin, à un mouvement plus large que la négritude ? Un mouvement qui sortirait tout autant les Subsahariens de leur condition de Noirs que les Maghrébins des appartenances arabes et orientales dans lesquelles ils se sont enfermés…
Après deux ans de pandémie de coronavirus et plus de six millions de morts à travers le monde, c’est désormais l’invasion russe qui fait vaciller l’économie mondiale. Et il va falloir survivre, non pas à la maladie, mais au froid et à la faim.
À l’occasion de la coupure estivale, l’écrivaine a passé deux mois dans sa Tunisie natale. Elle en revient chargée d’inquiétude pour un pays qui semble tourner le dos à ses acquis. Mais sous la cendre couvent pourtant des motifs d’espoir. Carnet de voyage.
Quelle position les femmes doivent-elles adopter face à la guerre en Ukraine ? Nous nous sommes posé la question au sein du Parlement des écrivaines francophones. Je vous livre quelques-unes des réactions recueillies.
Si le conflit entre Russes et Ukrainiens s’étendait, où fuiraient les Européens ? Au vu du sort réservé à certains Africains tentant de fuir Kiev, que le continent devienne terre d’asile serait assez cocasse.
Comment chasser la sinistrose après une année qui a vu la pandémie du Covid-19 reprendre de plus belle ? Des solutions existent. Certaines, en apparence loufoques, pourraient cependant vous garantir une bonne et heureuse année 2022.
Un mur pour protéger la France de l’immigration, la fermeture des lieux de culte musulman, le couscous et les prénoms à consonance étrangère interdits… Voilà à quoi ressemblerait un pays sous le règne du polémiste d’extrême droite.
Islamogauchisme, laïcité, séparatisme… Alors que l’islam revient sans cesse au centre des débats en France, les femmes musulmanes sont peu représentées dans les principales institutions islamiques et leur voix peu entendue.
Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Formation professionnelle revient pour JA sur son parcours, évoque la situation des Noirs en Tunisie, et répond aux questions qui fâchent sur les institutions du football tunisien.
2020 fut une année virtuelle, puisque sans chair, sans visage, sans vie véritable. Si rien ne dit que 2021 sera différente, au moins, nous aurons été avertis.
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus déclarée mi-décembre en Chine, on ne rit plus. Mais cette histoire sur les musulmans et leur rapport à la maladie pourra peut-être vous redonner le sourire.
J’ai lu, dans le dernier numéro de La Revue, le courrier d’un lecteur qui affirme – ou plutôt allègue – ceci : le fait de souligner que la plupart des scandales d’agression et de harcèlement sexuels sont attribués à des Juifs – Harvey Weinstein, Roman Polanski, Dominique Strauss-Kahn, Woody Allen – est une forme d’antisémitisme.
Si le monde avait été conçu et pensé par les femmes, comment serait-il ? Telle est l’idée explorée par Abdelkader Damani, concepteur de la biennale d’art contemporain de Rabat, qui donne à s’échapper de l’enfer des hommes.
Dans les régions arabes, les révolutions se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Elles surgissent en toute saison, l’automne pouvant y augurer du vrai printemps et vice versa.
L’étude récemment publiée par l’Institut Montaigne selon laquelle près du quart des musulmans de France considèrent que la charia est plus importante que les lois de la République ne m’a pas étonnée, moi qui viens de vivre les législatives tunisiennes à Paris avec une majorité de bulletins en faveur du parti islamiste Ennahdha.
Je ne vais pas commenter la présidentielle tunisienne en cours. D’abord parce qu’elle me donne des cauchemars, ensuite parce que j’aurais l’impression de vous abreuver de Tunisie, là où vous attendez légitimement de votre journal qu’il vous parle d’autre chose.