Ministre de la Défense et fidèle jusqu’à la dernière heure du président Béji Caïd Essebsi, Abdelkrim Zbidi est candidat à l’élection présidentielle du 15 septembre. Dans l’une des ses rares interviews, cet homme discret se confie sur les motivations de sa candidature, sa vision de la fonction présidentielle et les premières mesures qu’il prendrait s’il est élu.
Récemment, dans le quotidien français Libération, je suis tombée sur une tribune dans laquelle des chercheurs défendaient mordicus le burkini. J’ai failli tourner de l’œil. Au début, j’ai cru à une association d’islamistes déguisés en scientifiques. Eh bien, non. Les signataires sont presque tous des « Blancs », comme diraient les indigénistes.
Lors d’un voyage en avion, le philosophe Youssef Seddik et moi nous sommes mis à rêver d’un Maghreb uni. Car il faudra bien que quelques fous, penseurs ou écrivains réussissent là où les politiques ont échoué.
C’est la grande question du moment : que faut-il faire des enfants dont les parents jihadistes sont morts ou sont emprisonnés en Irak et en Syrie ? Faut-il les autoriser à rentrer au pays de naissance de leurs parents ou les laisser sur place ?
Je n’arrête pas d’entendre dire que l’Inde est en passe de devenir une grande puissance et un acteur majeur de l’économie mondiale, en plus d’être une vraie démocratie. Les experts nous alignent ses progrès technologiques, ses têtes nucléaires, ses chantiers gigantesques. Excusez-moi, je ne suis pas d’accord.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
Les Marocaines soulèvent, parfois à leur corps défendant, le couvercle sur les impostures et les exégèses de la ruse de l’islamisme, selon Fawzia Zouari.
Cette phrase, prononcée par un chauffeur de taxi à Bruxelles, est le signe que l’islamisation des esprits a gagné le Nord comme le Sud. De jeunes immigrés trimbalent une mentalité de « daéshistes » sans le savoir, selon Fawzia Zouari.
Que resterait-il à l’Afrique si tous les jeunes partaient ? Qui pourrait assurer le relais, travailler pour les générations futures, atteler le continent au convoi des pays développés ?
Face aux détracteurs du rapport de la Colibe, Fawzia Zouari expose les points qui, selon elle, montrent que ce texte sur les libertés et l’égalité ne fait qu’ancrer la Tunisie dans sa tradition des Lumières et ne s’oppose en rien à sa Constitution.
De Hammamet, où je me trouve comme chaque été, je regarde la Tunisie et constate que, depuis la révolution, les années passent et rien ne s’améliore. Au contraire. Le pays s’enfonce dans la crise et rien n’augure d’un sauvetage possible.
L’Assemblée nationale tunisienne est devenue un théâtre pour les parlementaires, dont certains n’hésitent plus à user de grossièretés et de menaces. De quoi lasser le peuple tunisien.
Militantes pro polygamie ici ou militantes pro inégalité là. On ne peut que constater combien les femmes peuvent être les ennemies des femmes et à quel point elles empêchent alors l’islam de s’inscrire dans l’universalité.
Elle s’est fait un nom en assurant la défense de Ziad Takieddine ou celle de Leïla Ben Ali. Avant de devenir l’avocate patentée des victimes du terrorisme en France.
C’est un exercice facile que de se porter au secours des musulmans, en France. De les désigner comme victimes, quels que soient leurs torts ou leurs mérites.
Bien sûr que je peux balancer moi aussi ! Il faut juste que je cherche dans mes souvenirs, car des harceleurs, j’en ai connu, du petit patron péteux au chef d’État qui vous prend pour sa énième courtisane, sauf que la pudeur m’interdit de parler, c’est mon côté femme du Sud, édifiée sur la chose…
Le monde entier s’est félicité de la nouvelle, on a entendu des youyous sur toutes les chaînes, des bravos émus sur les ondes, des films programmés à l’occasion, la planète entière fut rameutée au cri d’« Oyez ! Oyez ! le gouvernement saoudien vient d’accorder l’autorisation de conduire à ses “citoyennes” ! ».
La journaliste et écrivaine Fawzia Zouari réagit à l’abrogation de la circulaire interdisant le mariage avec un non-musulman et analyse l’évolution du statut de la femme en Tunisie.
Un petit air de vacances pour ceux qui ont repris le boulot ? Voici Hammamet, comme si vous y étiez. La ville symbole du tourisme tunisien dont je vous donne des nouvelles chaque été.
Mais qu’est-ce qui a pris le président tunisien de gâcher, comme ça, les vacances des fidèles ? Lors de la célébration de la fête de la femme, le 13 août dernier, le voilà qui suggère, ni plus ni moins, de faire hériter les filles comme les garçons et de leur permettre de convoler avec des non-musulmans…
Je voulais m’accorder un peu de calme, loin du bruit des médias et des polémiques à la française, je suis rattrapée par « l’affaire Kacimi ». Je connais l’écrivain et ne peux rester indifférente aux accusations d’apologie du terrorisme et d’antisémitisme portées contre lui.
Il a été dit – et redit – que les musulmans de France avaient voté pour Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle. L’expression « musulmans de France » renvoie le plus souvent aux militants religieux, aux affiliés du Conseil français du culte musulman (CFCM), aux lobbyistes de la charia, aux fans du voile.
Le 20 mai dernier, vous avez vu comme moi les images du président américain flanqué de son épouse et de sa fille en train de fouler la terre du Prophète — en principe interdite aux non-musulmans.
La « Suisse », ce n’est pas un vain mot. Tout y est organisé à la seconde et au millimètre près. Vous y arrivez pour un salon du livre, pas besoin de courir : les stands, l’hôtel, les soirées d’agrément sont réunis dans un même périmètre. Et franchement, ledit salon mérite le détour. Depuis quatre ans, il s’est doté d’un pavillon des cultures arabes sans équivalent en Europe, qui s’étend sur un grand espace et expose des livres de toutes disciplines.