En France, l’idée de changer le calendrier des jours fériés fait son chemin. Elle avait été suggérée dans le passé par l’ex-députée Eva Joly, elle vient d’être relancée par la Fondation Terra Nova.
Il devient difficile de rencontrer un Tunisien heureux. Et je ne vous parle pas des anciens de Ben Ali, des esprits chagrins du passé ou des notables déchus. Je vous parle de l’homme de la rue. Celui qui n’a jamais fait de politique et qui fut un temps fier de sa révolution.
Quand je vous dis qu’il ne fait pas bon vivre pour les femmes ces temps-ci ! Car il est question non seulement de revenir sur leurs acquis, de cacher leur corps ou de les cantonner dans des métiers peu valorisants, mais aussi de les retirer de la circulation, tout bonnement !
Quel vacarme, ces jours-ci ! Entre cette Amérique de Trump qui vocifère contre les musulmans, cette France qui bruit de scandales préélectoraux, la coupe d’Afrique et ses supporters en folie, le Moyen-Orient et la furieuse clameur des chars ! Comment, au milieu de tout cela, entendre encore la voix de ceux qui souffrent et meurent, ignorés des puissants et vilipendés par leurs semblables ?
En matière de fatwas, l’année 2016 n’est pas un bon cru. Cependant, il faut reconnaître une certaine variété, un léger changement de contenu, voire un appel à la méfiance lancé par les religieux eux-mêmes face aux risques liés à une consommation immodérée des fameux décrets religieux. Démonstration.
Le rideau est tombé sur la 27e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) qui ont eu lieu à Tunis du 28 octobre au 5 novembre. La part du lion du palmarès est allée aux films arabes à connotation politique et sociale, au détriment du cinéma subsaharien qui fut sous-représenté et mal sélectionné, de l’avis du président du jury, le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako.
Cinquantième anniversaire oblige, l’édition 2016 des JCC, qui se déroule du 28 octobre au 5 novembre à Tunis, a été étoffée par un programme de circonstance comprenant une série d’événements commémoratifs : hommages, projections, débats et publications.
Aux 50e Journées cinématographique de Carthage, « Jeune Afrique » a pu visionner « Saint Augustin, le fils de ses larmes », du réalisateur égyptien Samir Seif, qui était projeté en avant-première et hors compétition. Verdict.
Depuis le temps que les Maghrébins entendent parler de Saint Augustin et en réclament la paternité, l’occasion était bien belle pour en raconter la vie et le cheminement spirituel sur les terres d’Afrique.
Tunis, on t’aime. Et on revient sur la terreur qui t’a frappée le 23 novembre dernier. Douze morts et vingt blessés. Une barbarie de plus revendiquée par Daesh. Des corps en lambeaux, des visages dévastés, la panique, le couvre-feu dans la foulée.
Dix-sept heures. L’avenue Bourguiba est noire de monde. C’est l’heure de sortie des bureaux et, en ces Journées cinématographiques de Carthage (JCC), les files s’allongent devant les salles de projection.
Le réalisateur tunisien préside les Journées cinématographiques de Carthage (21-28 novembre). Sans craindre les moralisateurs, il défend des films indépendants et audacieux.
Saviez-vous qu’on peut recenser les fantasmes et les préférences de chaque pays en matière de sexe ? Il suffit d’analyser les mots clés utilisés par ses internautes sur les sites pornographiques.
Franc-parler, fermeté, volonté de réformer en profondeur… Le ministre de l’Éducation nationale n’est pas homme à s’en laisser conter. Et ça plaît. Interview.
La tragique bousculade de la Mecque qui a causé la mort de plus de 2 100 personnes, selon des chiffres officiels fournis le 22 octobre par 34 pays, fait partie d’une série d’accidents meurtriers survenus ces dernières années au moment du pèlerinage.
Les médias occidentaux nous abreuvent de sondages d’opinion d’Européens de souche sur l’afflux de réfugiés sur leur sol. Ils oublient en revanche d’évoquer le point de vue des Arabo-Musulmans.