Nous n’oublierons pas que la vieille Europe – Allemagne et Italie en tête – est en train de venir en aide aux victimes de nos propres barbaries. Elle porte secours à des musulmans opprimés par d’autres musulmans.
Le 13 août, la Tunisie célébrait la fête de la femme et, tout naturellement, il s’est dit dans les milieux féministes que le président la République, élu en décembre 2014 avec une majorité de voix féminines, allait prendre une mesure phare en faveur des Tunisiennes.
Et si nous en appelions à nos ancêtres numides contre la nébuleuse jihadiste, à la sécularisation et au féminisme des traditions maghrébines millénaires contre l’idéologie wahhabite.
Je parie que vous aussi vous suivez avec passion le feuilleton de l’été : « la crise grecque ». De quoi battre les séries turques ! Sauf qu’il ne s’agit pas de fiction et que le scénario tient de la tragédie.
Après avoir dénoncé la censure contre le cinéaste marocain Nabil Ayouch, j’aurais voulu enchaîner avec le sort du malheureux blogueur saoudien Raif Badawi, condamné à dix ans de prison, quelque 237 000 euros d’amende et 1 000 coups de fouet.
L’auteur tunisien de « Ma religion c’est la liberté » n’en démord pas : le Coran est porteur de modernité et de rationalité, mais son message a été altéré par les hadiths et la charia. Rencontre avec le doyen de la pensée critique musulmane, Mohamed Talbi. Une interview parue dans « Jeune Afrique » n° 2793 (20-27 juillet 2014).
À écouter les professionnels, en Tunisie, l’effervescence cinématographique ne serait pas encore synonyme de qualité, malgré l’envie pressante de réagir et de plus grandes facilités de tournage.