Les langues africaines sont en recul, même si certaines d’entre elles, dont le wolof ou le bambara, résistent mieux que d’autres. Il est de la responsabilité des politiques de faire reconnaître la nécessité de les enseigner.
Au Niger, analphabètes ou déscolarisés, les moins de 25 ans des zones rurales représentent la part silencieuse de la population, celle que l’on entend pas, celle dont on ne parle pas. Si rien n’est fait, ils continueront à n’avoir pour seul horizon que la précarité, le chômage, la migration ou la violence terroriste.
Bien qu’elle compte plusieurs lauréats potentiels, l’Afrique est, cette année encore, totalement absente de la liste des prix Nobel scientifiques. Dans la recherche comme ailleurs, l’argent est le nerf de la guerre.
En matière de réduction des naissances, les mentalités « changent trop lentement », estimait fin août dans « Jeune Afrique » un responsable des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mabingué Ngom. Mais l’universitaire nigérien Gado Alzouma voit les choses autrement.