Dans son discours du 25 avril dernier sur le projet européen, le président français, Emmanuel Macron, appelait à un sursaut stratégique afin d’éviter la mort de l’Europe. Pour Ghazi Ben Ahmed, ce sursaut nécessite aussi la mise en place d’une politique à la fois de contrôle des entrées dans l’UE et d’ouverture des voies légales de migration.
La présidente du Conseil italien, qui a invité les dirigeants du continent à Rome les 28 et 29 janvier, leur promet un partenariat « d’égal à égal ». La réalité est moins rose : Meloni entend avant tout montrer comment un gouvernement d’extrême droite gère la question migratoire en Europe.
À l’heure où Tunis multiplie les mesures restrictives contre les importations étrangères, Ghazi Ben Ahmed défend l’accord de libre-échange avec l’Union européenne, principal partenaire économique du pays et dont dépend la prospérité de celui-ci.