Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Longtemps proche du pouvoir camerounais, le clergé catholique se montre de plus en plus critique à l’égard du chef de l’État, Paul Biya. Or les élections approchent…
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
Depuis plusieurs jours, de nombreux hauts fonctionnaires redoutent les opérations Épervier au Cameroun et Mamba au Gabon. Certains ont depuis été incarcérés. Pour stopper la corruption, les pouvoirs en place ne devraient-ils pas davantage prédisposer les mentalités aux bonnes pratiques, notamment dès l’école ?
Dix-huit mois après le début du nouveau septennat, certains leaders de l’opposition radicale ont accepté de parler des législatives avec l’exécutif, les comptes commencent à se redresser, la croissance repart… Mais les incertitudes demeurent.
Malgrè la décision du gouvernement de réduire le nombre de sénateur, qui passent de 102 à 52, plusieurs voix continuent d’en réclamer la suppression pure et simple. A quoi sert cette institution ?
Organisation du parti au pouvoir, législatives à venir, crise postélectorale de 2016… Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers politiques du moment au Gabon.
Mi-décembre, au terme de trois jours de congrès, le parti présidentiel, affaibli par la crise postélectorale de 2016, a renouvelé et rajeuni ses cadres.
Jean-Christophe Owono Nguema entend incarner la nouvelle opposition face à Ali Bongo Ondimba. Il revient pour Jeune Afrique sur le climat politique dans le pays et les élections à venir, auxquelles il entend participer.
L’État a décidé de régler sa dette aux entreprises privées. De quoi regagner leur confiance et, surtout, leur donner les moyens de relancer la croissance et de créer des emplois.
Depuis 1982, l’inamovible Laurent Esso évolue dans les allées du pouvoir, toujours sous l’aile de Paul Biya. Et de protégé à potentiel héritier, il n’y a souvent qu’un pas.
Dans l’opposition, certains sont décidés à se présenter aux législatives, d’autres à les boycotter. Entre les deux, ceux qui espèrent encore faire front commun attendent un signe de Ping.
À sept mois de la présidentielle, le chef de l’État camerounais, Paul Biya, réorganise ses troupes. Et tout laisse à penser qu’il va briguer un septième mandat.
René Emmanuel Sadi, souvent présenté comme un potentiel successeur de Paul Biya à la tête du Cameroun, est de retour au bureau de la présidence suite au remaniement de début mars 2018.
L’opposition se prépare aux législatives d’avril et entend imposer une cohabitation à Ali Bongo Ondimba. Mais alors que Jean Ping refuse toujours de prendre part à la campagne, elle avance en ordre dispersé…
Les élections législatives se préparent à Libreville. Une ultime chance pour Ali Bongo Ondimba de retrouver une légitimité abîmée suite à la crise postélectorale.
Après avoir mis ses talents au service d’Ali Bongo Ondimba, ce vieux briscard de la Françafrique a pris fait et cause pour Jean Ping. Son ultime combat ?
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre dernier alors qu’il s’apprêtait à se rendre au Zimbabwe, doit passer devant les juges camerounais en janvier prochain pour répondre « d’outrage à corps constitué ». En cause, une série de termes –très offensifs – en « camfranglais », un mélange de langues nationales, d’argot populaire, de néologismes et de licence poétique.
Bien que nul ne sache encore si Paul Biya, 84 ans dont trente-cinq à la tête de l’État, se représentera en 2018, quatre piliers du régime apparaissent comme des candidats potentiels à sa succession. Mais gare à ceux qui exprimeraient publiquement cette ambition…
Prétendant secret à la succès de Paul Biya à la tête du Cameroun, Edgard Alain Mebe Ngo’o a laissé une empreinte d’homme à poigne lorsqu’il était à la défense.
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre, a été placé en détention dans l’attente de son procès, prévu ce vendredi 15 décembre sous le régime de la comparution immédiate. Il est accusé d’« outrage » et d’« incitation à la violence ».
Dix ans après la levée formelle de l’embargo par l’Union européenne, le Togo est secoué par une crise politique depuis plusieurs semaines. Pourtant, au cours de ces dernières années, le pays a enregistré des progrès sur le plan économique et social.
Au Togo, la loi sur la création de 116 communes au Togo a été adoptée le 23 juin dernier par l’Assemblée nationale. Pour l’opposition, cette réforme territoriale permet au gouvernement de contrôler les espaces qui lui sont favorables.
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), répond aux questions de Jeune Afrique au sujet de la crise politique qui secoue le Togo depuis plusieurs mois.
Maître Emmanuel Simh, l’avocat de Patrice Nganang, fait le point sur la procédure visant l’écrivain arrêté le 6 décembre dernier à l’aéroport de Douala, alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour Harare, au Zimbabwe. Le 3 décembre, l’écrivain avait posté sur Facebook un texte dans lequel il menaçait « de donner une balle exactement dans le front de Paul Biya ».
Le Parti démocratique gabonais, qui tenait son 11ème congrès ce dimanche, connaît une véritable petite révolution interne, avec de nombreux départs des « anciens » qui laissent leur place à une nouvelle génération de responsables.
Au lendemain de la publication d’une tribune critique sur le site de Jeune Afrique, l’écrivain camerounais Patrice Nganang a « disparu » mercredi soir à l’aéroport de Douala, alors qu’il s’apprêtait à embarquer.