Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Réunis à N’Djamena, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale sont parvenus à régler nombre de dossiers épineux… À commencer par la suppression des visas.
D’un côté, une incroyable diversité. De l’autre, un malaise évident sur fond de repli communautaire et de rivalités régionalistes qu’exacerbe l’approche de la présidentielle.
Écrivain, professeur de littérature à la Stony Brook University, à New York, le Camerounais Patrice Nganang évique pour Jeune Afrique la source de l’union camerounaise, dont il situe le cœur battant dans la ville de Foumban, dans l’Ouest.
Le gouvernement camerounais a annoncé la suspension d’International Crisis Group, suite à la publication d’un rapport titré « Cameroun : l’aggravation de la crise anglophone requiert des mesures fortes ». Une mesure qui risque de marginaliser le pays sur la scène internationale.
Prévu le 30 octobre prochain à N’djamena, au Tchad, le prochain sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tentera de relancer une communauté régionale en panne.
La colère gronde dans les deux provinces qui ont symboliquement proclamé leur indépendance le 1er octobre. Elle a pris de court la classe politique traditionnelle. Du côté du pouvoir comme de l’opposition, les « durs » tiennent le haut du pavé.
Avocat anglophone et figure de la lutte anticorruption, il s’est longtemps tenu à distance de la politique, mais a décidé, à 65 ans, de se lancer dans la course. Il a choisi Jeune Afrique pour l’annoncer.
Le nouveau vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ne conçoit pas son parcours en homme seul. Chez lui, le pouvoir est une passion qui concerne tout le clan.
Après Bamenda, Douala. La capitale économique camerounaise a été victime d’une explosion ce vendredi, alors que les manifestations se multiplient dans la zone anglophone.
Le chef de file de l’opposition togolaise estime qu’il est trop tard pour réformer. Le groupe parlementaire de son parti exclut de voter la modification constitutionnelle envisagée par le gouvernement sous la pression de la rue.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Après avoir modifié le cahier des charges de la prochaine grande compétition du continent, la Confédération africaine de football, par la voix de son président, menace d’évincer le pays organisateur. Au pays de Roger Milla et de Samuel Eto’o, la colère gronde.
Faux assassinat, vrai suicide. Ou le contraire. Trois rapports d’autopsie jetés à la poubelle. Une enquête judiciaire discréditée. Des autorités politiques aphones. Un peuple catholique dont la foi obscurcit la raison… Mgr Jean-Marie Benoît Bala a été inhumé le 3 août à Bafia dans l’amertume et la colère.
Plusieurs personnalités proches du président Ali Bongo Ondimba lancent un mouvement dont l’objectif est double. Répliquer au discours de l’opposition et rénover le Parti démocratique gabonais.
Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
Eric Moutet, avocat dans l’affaire de la plainte pour crime contre l’humanité visant les autorités gabonaises, n’en est pas à sa première affaire concernant un gouvernement africain…
Pendant près de deux mois, du 28 mars au 26 mai 2017, le pouvoir et une partie de l’opposition ont discuté de l’avenir du Gabon et des réformes politiques réclamées par les perdants de la dernière présidentielle
Du Gabon, on peut dire tout et son contraire. Qu’il a la beauté du diable. Que sa puissance est inversement proportionnelle à la taille de sa population. Que sa richesse est à la fois une bénédiction et une malédiction. Que son or noir lui cause bien des nuits blanches.
Secoué par une double tourmente politique et financière en 2016, le Gabon, bien que convalescent, semble désormais en mesure de surmonter la crise protéiforme à laquelle il est confronté.
Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze-Ngondet affiche sa satisfaction quant au déroulement du dialogue politique et détaille les multiples réformes engagées par son gouvernement ces derniers mois.
Les législatives, qui doivent se tenir avant la fin de l’année, verront s’affronter nombre de formations, dont certaines viennent de se constituer. Si les forces d’opposition sont déterminées à remporter le scrutin, leurs divisions pourraient profiter à la majorité présidentielle.
Tous les samedis, ils convergent vers le parvis des Droits-de-l’Homme, sur la place parisienne du Trocadéro, d’où part leur marche contre le pouvoir gabonais.
Lorsque André Mba Obame, natif du Woleu-Ntem (Nord), crée l’Union nationale en 2010, il en confie les rênes à Zacharie Myboto, issu du Haut-Ogooué (Sud-Est).
Neuf mois après la réélection d’Ali Bongo Ondimba, Zacharie Myboto refuse d’accepter la défaite de son poulain Jean Ping. « Trahi » par Omar Bongo, il fait de l’opposition à son fils une affaire personnelle.
Aux enquêteurs gabonais de la Direction générale de la contre-ingérence, un ancien employé de Sericom a déclaré qu’à chaque visite de Guido Santullo au Gabon le directeur administratif et financier du groupe avait pour instruction de mettre à disposition une enveloppe de 250 millions de F CFA, destinés à la « réception et à l’entretien des personnalités » ainsi qu’à la « visite des chantiers ».