Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Filmé en train de frapper l’une de ses danseuses, le pape de la rumba congolaise a passé quatre jours derrière les barreaux à Kinshasa, avant d’être libéré sous caution samedi 30 juillet.
La validation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba a suscité l’agitation dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président de la Commission électorale préfère s’assurer de la bonne tenue du scrutin.
Le 12 juillet, une vingtaine de candidats avaient déposé leur dossier de candidature devant la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), qui devait les examiner.
Ali Bongo Ondimba remettra son mandat en jeu le 27 août. Face à lui, moins d’une vingtaine de candidats, mais quelques poids lourds décidés à tout faire pour mettre le chef de l’État à la retraite.
Condamnée à vingt-cinq ans de prison dans le cadre de l’opération anticorruption Épervier, l’avocate franco-camerounaise a finalement été libérée. Retour sur six années de combat.
Il fut l’un des principaux soutiens d’Ali Bongo Ondimba en 2009. Aujourd’hui, l’ancien président de l’Assemblée nationale se retourne contre lui et a décidé de l’affronter à la présidentielle du 27 août.
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire considère que l’ex-ministre camerounais de l’Administration territoriale, Marafa Hamidou Yaya, est détenu en violation de la loi internationale. Selon cette institution onusienne, il devrait être libéré et l’indemnisé.
Au pays de Paul Biya, tout paraît immobile. Pourtant, de nouveaux visages émergent et l’avocat d’affaires Jacques Jonathan Nyemb illustre ce mouvement.
Il a déçu, il le sait, en renonçant in extremis à être candidat à la dernière présidentielle. Mais l’ex-Premier ministre espère se racheter à l’occasion du scrutin du 27 août. Il portera les couleurs de l’UN et promet que, cette fois, il ne faillira pas.
Première femme avocate au Cameroun, inscrite au barreau depuis 1969, elle n’a pu empêcher la Cour suprême de condamner à vingt ans de réclusion son client, Marafa Hamidou Yaya, ancien ministre de l’Administration territoriale et ancien secrétaire général à la présidence.
La justice locale n’est pas réputée pour sa clémence. Le Tribunal criminel spécial non plus. Mais, à Yaoundé, beaucoup sont convaincus qu’il est téléguidé par le pouvoir.
Directeur de la société Bâtisseur de richesse, Yves David Mapakou aurait escroqué près de 10 000 personnes. Les autorités de contrôle ont-elles été défaillantes ?
Candidat ou pas ? Modification de la Constitution ou non ? Présidentielle anticipée ou maintenue en 2018 ? Paul Biya prend son temps pour trancher. Et laisse les prétendants à sa succession se déchirer. Analyse.
Paul Biya n’est pas encore parti – loin de là. Mais certains hommes politiques camerounais préparent le terrain et s’imaginent pouvoir un jour lui succéder. Galerie de portraits.
Bourreau de travail, parfois coléreux, toujours insaisissable… Trois anciens collaborateurs, tous en disgrâce, dressent dans leurs livres respectifs le portrait d’un président qui les fascine et les révulse à la fois.
La génétique reconnaît-elle les bantous ? Jeune Afrique a posé la question à Lluis Quintana-Murci, chercheur au CNRS et directeur depuis 2007 de l’Unité de génétique évolutive humaine à l’Institut Pasteur.