Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Le nouveau président de la Commission de la Cemac s’est fixé un objectif : faire de l’intégration régionale un pilier de la relance économique en Afrique centrale. Mais la route est encore (très) longue.
Elle a imposé des réformes, inspiré des modifications de lois, fait et défait des carrières… Première dame du Gabon, elle a fini par se prendre pour la deuxième tête de l’exécutif. La voilà désormais en détention, en attente de son procès. Récit d’une ascension, et d’une chute.
En dévoilant le chronogramme de la transition, dont le terme est fixé à août 2025, les nouvelles autorités gabonaises ont donné le coup d’envoi de la course pour le pouvoir. Dans la séquence qui s’ouvre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions joue sa crédibilité.
Promoteur, entrepreneur, ex-entraîneur de Francis Ngannou et de Cédric Doumbé, ce grand manitou du MMA s’est imposé dans un sport longtemps interdit en France. Rencontre avec le controversé Fernand Lopez.
Les secrets des loges s’imposeraient-ils à tous, y compris à la presse, au prétexte que leur activité relèverait de la vie privée ? Et ce, même si le sort de millions de profanes y est en débat ?
Avec un directeur général en prison mais non remplacé et un intérimaire gérant les affaires courantes, le service de renseignement le plus craint du Cameroun vit une période troublée. La DGRE sera-t-elle réformée ? Pour le moment, Paul Biya a choisi d’attendre.
Le mutisme des chefs d’État africains face à l’afflux de migrants aux portes de l’Europe entérine l’absence de solution politique efficace pour endiguer le phénomène. Il est temps que la société civile et les acteurs économiques prennent le sujet à bras-le-corps.
Elle était la fille préférée de feu Omar Bongo Ondimba, lui était le successeur de son père à la tête du pays. Les deux aînés de la première famille du Gabon ne s’appréciaient que modérément, mais Libreville pensait qu’ils avaient enterré la hache de guerre. À tort ?
Alors que beaucoup – y compris dans son propre camp – doutaient de sa capacité à briguer un nouveau mandat, le chef de l’État est plus résolu que jamais à l’emporter à l’occasion de la présidentielle. Il débute sa campagne ce 11 août.
Le 27 août 2014, Abdoulaye Harrissou, notaire établi à Maroua, au Cameroun, est arrêté par des agents de la Direction générale de la recherche extérieure. Son tort ? Être proche de l’ancien secrétaire général de la présidence de Paul Biya, Marafa Hamidou Yaya, tombé en disgrâce.
Ils vont quêter les suffrages de leurs concitoyens mais rechignent à leur révéler leur vraie nature. Leurs électeurs ne leur en tiennent pourtant pas rigueur, semblant faire peu cas de ce manque d’honnêteté.
Exilé pendant près de sept ans après avoir démissionné du parti au pouvoir pour soutenir Jean Ping, l’ancien ministre du Budget a accepté le poste de haut-commissaire de la présidence. Un revirement qu’il explique à Jeune Afrique.
Pionnier en matière de préservation de l’environnement, le Gabon a su faire jouer ses atouts majeurs, à savoir son immense couvert forestier et sa biodiversité, pour construire un soft power inédit sur le terrain de la lutte contre le réchauffement climatique.
Fille préférée de son président de père, Pascaline Bongo est devenue, à la mort de ce dernier, la sœur encombrante de son président de frère. Entre les deux aînés de la première famille du Gabon, la hache de guerre est enterrée, mais l’on ne s’apprécie toujours que modérément.
Le secrétaire général de la présidence et le patron de la SNH s’opposent sur la manière de gérer le pipeline Tchad-Cameroun. Une querelle au sommet de l’État dans un microcosme qui préfère habituellement régler ses comptes à l’abri des regards.
À l’approche des élections présidentielle, législatives et locales, fixées au 26 août, le Premier ministre veut croire en leur bon déroulement et défend les décisions prises à l’issue des dernières concertations politiques.
À l’approche de la présidentielle, l’analyste gabonais livre son évaluation des plans de relance engagés ces dernières années, et passe en revue les défis économiques et financiers que son pays doit relever.
Au Gabon, si le président sortant n’est pas encore candidat, il ne fait plus de doute qu’il va briguer un troisième mandat. Comment ses équipes ont-elles préparé le terrain ? Et que font ses rivaux pour résister à leurs manœuvres ? La compétition a déjà commencé…
Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
Les dirigeants actuels ont tendance à considérer les grandes figures d’antan comme de « doux rêveurs » à ne surtout pas imiter. Alors, pour réussir en politique, faut-il placer ses intérêts personnels avant ceux de l’État ?
Le fils aîné du chef de l’État camerounais n’a finalement pas été nommé sénateur. Pourtant, il reste le conseiller officieux de son père et aux yeux de certains, un possible dauphin.
Envoyé en Afrique du Sud dans les années 1980 pour nouer des contacts avec l’opposition noire au régime de l’apartheid et approcher l’épouse du détenu le plus célèbre du continent, Gilbert Erouart raconte son aventure dans un livre qui doit paraître le 18 mai, « Mission Winnie Mandela ».
Au Cameroun, le mandat du patron des patrons arrive bientôt à son terme. En coulisses, la perspective de sa succession aiguise déjà les convoitises. Chacun tente de mobiliser ses soutiens et ce, jusqu’à la présidence.
Le président français recevra son homologue togolais au palais de l’Élysée, le 10 mai. L’occasion de parler coopération bilatérale et d’évoquer une situation régionale préoccupante.
Le tout-puissant ministre de la Justice a pris le risque de se lier d’amitié avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement de Martinez Zogo. Paul Biya va-t-il lâcher ce fidèle qui l’a aidé à consolider son pouvoir ?
S’accommoder d’une démocratie balbutiante est-il le prix à payer pour obtenir la paix et le développement ? Face à cette épineuse question, l’opposition a plus que jamais un rôle crucial à jouer.
Signée le 5 avril dernier par les présidents d’E.cam, Protais Ayangma, et du Gicam, Célestin Tawamba, la fusion entre les deux organisations patronales du Cameroun ne fait pas que des heureux. Un mystérieux groupe tente de mobiliser contre cette réforme, présentée comme une manœuvre électoraliste de Tawamba pour se maintenir à ce poste stratégique.
Quel était donc le secret caché derrière ces « Pommes de France » que les petits Camerounais dégustaient dans les années 1970 ? Sans doute une preuve de plus que les sanctions contre les États sont facilement contournables.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.
Spécialistes mondiaux du déni, les Africains regardent ailleurs alors que leur maison brûle. Et se révèlent incapables de former des chercheurs dans le domaine de l’environnement.