Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
S’il garde son humour et son flegme tout britanniques, le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux a déjà passé la moitié de sa vie au service de la forêt tropicale.
À cinq mois de l’élection présidentielle, Paul Biya laisse planer le mystère sur sa candidature. En attendant, le pouvoir fait feu de tout bois pour juguler la grogne sociale.
L’État gabonais compte bien gagner son statut de pays émergent grâce à sa fibre verte. Dès le début de son mandat, Ali Bongo Ondimba a intégré l’environnement à l’ensemble des politiques sectorielles. Beaucoup ont cru à un gadget. Dix-huit mois plus tard, dans tous les secteurs, on se met au diapason.
Plus de dix ans après l’arrêt de ses activités dans le pays, la Comuf, filiale du leader mondial du secteur, prend ses responsabilités pour assurer le suivi médical de la population et réparer les torts causés à l’environnement.
Dans le cadre d’une plainte collective, élus et habitants de la région de Moanda demandent réparation à la Comilog pour l’impact environnemental de ses activités de production de manganèse.
Au point mort depuis 2008, la mine de fer serait encore plus vaste que prévu, selon des études réalisées après son attribution au chinois CMEC. Les autorités gabonaises tentent de casser le contrat pour lancer un nouvel appel d’offres.
Trois défaites consécutives à la présidentielle gabonaise ne l’ont pas fait renoncer. Et c’est en habile tacticien que Pierre Mamboundou négocie aujourd’hui son entrée au gouvernement.
En 2009, le président Ali Bongo Ondimba était intronisé grand maître de la Grande Loge du Gabon. Décryptage d’un rituel auquel assistait tout le gratin du pays.
Un mois de remue-ménage médiatique, et puis plus rien. Depuis qu’il a quitté les locaux de l’ONU, où il s’était autoproclamé chef de l’État gabonais, l’opposant André Mba Obame se fait discret. Et attend de savoir ce que lui réserve le gouvernement.
Les présidents équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Ali Bongo Ondimba se sont rencontrés à New York fin février pour tenter de trouver des solutions au conflit qui les oppose à propos de l’îlot de Mbanié.
C’est Omar Bongo Ondimba qui les a fait se rencontrer. Mais à sa mort, en juin 2009, les appétits se sont aiguisés. Aujourd’hui, rien ne va plus entre le président Ali Bongo Ondimba et l’ancien ami André Mba Obame, devenu opposant.
Professeur de droit public et sciences politiques, conseiller spécial en chef du président Ali Bongo Ondimba et chef du département juridique de la Présidence gabonaise, Guy Rossatanga Rignault réagit à une situation politique marquée par la prestation de serment de l’opposant André Mba Obame. Qui est depuis réfugié au PNUD, à Libreville. Interview.
Ex-président du Conseil économique et social gabonais, Louis Gaston Mayila est également l’ancien vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG). Aujourd’hui, cet avocat de 64 ans est l’un des fondateurs d’une des deux plus puissantes coalitions de partis d’opposition au Gabon, l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), qui a soutenu la candidature de Pierre Mamboundou à la présidentielle d’août 2009. Il négocie actuellement un accord de gouvernement avec le pouvoir. Interview.
Ancien Premier ministre du Gabon, vice-président de l’Union nationale (UN), la coalition dissoute par Ali Bongo Ondimba, Casimir Oyé Mba s’exprime sur la crise politique gabonaise qui oppose le président et André Mba Obama.
Le chef de l’État a remanié le gouvernement, le 14 janvier. Il tenait à reprendre la main avant les législatives de la fin 2011. C’est maintenant chose faite : le Premier ministre a sauvé sa tête, mais plusieurs de ses proches ont été écartés.
L’un des principaux chefs de l’opposition, André Mba Obame, candidat malheureux à la présidentielle d’août 2009, s’est autoproclamé chef de l’État le 25 janvier… 2011. À ses risques et périls.
Pas sûr que Paul Biyoghé Mba reste longtemps à la tête du gouvernement. À l’approche des législatives, le président pourrait décider de se passer de lui et d’ouvrir son gouvernement.
Entre Alassane Ouattara, le président élu, et Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, la bataille diplomatique a vite tourné à l’avantage du premier. Mais Gbagbo n’a pas désarmé.
Le président camerounais Paul Biya et son principal opposant, John Fru Ndi, se sont parlé en tête-à-tête pour la première fois le 10 décembre à Bamenda, au lendemain des festivités du cinquantenaire de l’armée.