Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
À l’approche des législatives, tout est possible. Les jeux d’alliance peuvent-ils provoquer un remaniement gouvernemental d’ouverture en direction du chef de l’UPG ou ses proches ?
Au Cameroun, l’opération Épervier a fait une nouvelle victime. Cité dans une affaire de détournement d’argent public lors de l’achat avorté d’un avion présidentiel, l’ancien patron de Cameroon Airlines Yves-Michel Fotso, qui nie toute implication, est rattrapé par la justice.
Ils ne sont plus nombreux à réclamer l’indépendance. Mais dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, le malaise est toujours profond. Et il faudra plus qu’un poste de Premier ministre ou une visite du président Paul Biya pour calmer les revendications. Voyage au cœur de « l’autre Cameroun ».
L’ancien directeur général de la Cameroon Airlines, Yves-Michel Fotso, a été interpellé par la police camerounaise le 1er décembre. Aucune procédure judiciaire à son encontre n’est pour l’heure rendue publique.
Le 11 novembre, le gouvernement gabonais annonçait la radiation de plus de 700 fonctionnaires fictifs. Faux agents, faux diplômes, faux contrats… De nombreux pays sont concernés par le problème, et tous disent vouloir lutter contre. Un vœu pieux ?
L’homme de confiance de Paul Biya en matière de sécurité, le colonel Abraham Avi Sivan, s’est tué dans un accident d’hélicoptère dont les causes sont encore mystérieuses.
Vaches, piments, pamplemousses… Le chef de l’opposition et fondateur du Social Democratic Front s’est pris de passion pour l’agriculture. Sans pour autant renoncer à la vie publique. Et c’est depuis sa plantation, au cœur du pays anglophone, qu’il a annoncé à Jeune Afrique qu’il se présenterait à la présidentielle de 2011. Rencontre.
La décision de la Cour de cassation française du 9 novembre permet à la plainte de l’ONG Transparency international de suivre son cours, contre la volonté du ministère de la Justice. Et elle ouvre la voie à une guérilla judiciaire qui aura immanquablement des conséquences diplomatiques.
Le numéro un de Commercial Bank s’est vu confisquer son passeport à l’aéroport de Douala…pour la troisième fois! Il s’est plaint de « harcèlement » auprès du président Paul Biya.
Il fut pendant longtemps un des proches de la famille Bongo. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État gabonais, Jean-Philippe Ntumpa Lebani attend depuis plus d’un an d’être jugé.
Ces dernières semaines, plusieurs proches du Premier ministre gabonais Paul Biyoghé Mba ont été démis de leurs fonctions ou mutés. De quoi inquiéter à la primature.
Il est jeune (29 ans), d’origine malienne, vit depuis l’âge de 8 ans dans la banlieue sensible de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) et a mené à la victoire la liste départementale du Parti socialiste aux élections régionales, en mars. Qualifié de « délinquant récidiviste » par ses adversaires lors de cette campagne, il donne sa part de vérité dans Casier politique, coécrit avec Jean-Marc Pitte (éditions Max Milo), qui sort le 28 octobre.
Seul ministre d’ouverture du gouvernement gabonais, Jean-Félix Mouloungui, ancien porte-parole de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) pour l’Europe et les États-Unis, broie du noir.
À quinze mois de la 28e Coupe d’Afrique des nations, qu’il coorganise avec la Guinée équatoriale, le pays a rectifié le tir. Les inquiétudes sur le respect des délais s’amenuisent avant la CAN 2012.
Après la présidentielle, on la disait laminée. Mais l’opposition s’est pourtant reconstituée et soudée autour de deux coalitions. Les nouvelles alliances tiendront-elles jusqu’aux législatives de l’année prochaine ?
Ancien Premier ministre, vice-président de l’Union nationale, Jean Eyéghé Ndong confie à Jeune Afrique son analyse de la situation politique au gabon et des questions qui se posent au sein de la coalition de l’UN.
Grand bénéficiaire de la nouvelle architecture de l’exécutif, le chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, a obtenu plus de pouvoirs que n’en ont jamais eu ses prédécesseurs en quarante ans.
En dépit des divisions ethniques qui sont apparues au grand jour lors de la présidentielle d’août 2009, l’administration mise en place par le chef de l’État compte de nombreux ministres et cadres issus de l’ethnie majoritaire.
Ali Bongo Ondimba garde le cap sur les réformes. Changement de méthodes, mutation de l’économie et de la société… de premières petites révolutions ont été lancées. D’autres, pourtant réclamées, restent difficiles à faire passer. Ainsi, son slogan « Émergence » tarde à être traduite en une réalité incontestable.