Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
À 70 ans, Jean-Baptiste Sipa a été nommé, le 11 septembre, directeur de publication par intérim du quotidien camerounais « Le Messager ». Il succède à ce poste à celui qui fut un ami et un proche collaborateur pendant près de trente ans, Pius Njawé, décédé le 12 juillet dans un accident de la route, aux États-Unis.
L’actuel patron du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais au Sénat – et ex-plume du quotidien L’Union – se réjouit de l’évolution de son pays.
Cambriolages mystérieux, rumeurs de coup d’État, défaillances des services de sécurité sur fond d’intrigues de cour… Pour mettre fin à ce climat pesant, le président a tranché. Et nommé des hommes de confiance à la tête de la police et des renseignements.
Manque de moyens, lenteur, corruption… Comme ailleurs en Afrique, rares sont ceux qui font totalement confiance à l’institution judiciaire. Montrés du doigt, magistrats et avocats se plaignent également. Reportage.
Depuis peu, les opérations anticorruption et arrestations conséquentes incitent une certaine élite à la retenue dans l’étalage de richesses par peur de poursuites judiciaires.
Depuis l’indépendance, petits services et grosses affaires ont ponctué les relations entre Paris et Libreville. La France n’a jamais hésité longtemps avant d’y envoyer ses paras, et les présidents gabonais – Léon Mba d’abord, puis Omar Bongo Ondimba – ont su se montrer reconnaissants. À la mort du « Vieux », en 2009, une page s’est tournée, et l’ancienne puissance coloniale a pris soin de se tenir, officiellement du moins, à l’écart des querelles de succession. Retour sur cinquante années d’une entente privilégiée.
Nommé il y a tout juste un an, le Premier ministre ne communique pas et reçoit peu. Il s’est tenu à l’écart des « affaires » pour se construire l’image d’un homme loyal et sûr. Mais, à Yaoundé, sa prudence est parfois jugée excessive. Portrait.
Accusé de négligence, le groupe Areva s’est engagé à fournir un suivi médical aux anciens employés de la mine d’uranium. Un an plus tard, les consultations n’ont toujours pas commencé.
La chaîne de télévision panafricaine a traversé une période de graves difficultés financières au début de 2010. Grâce à l’intervention de son actionnaire principal, elle connaît un répit depuis quelques semaines. Pour combien de temps ?
Le 6 juin, quatre ex-ténors du Parti démocratique gabonais, devenus opposants, remettaient en jeu leur siège de député. Résultat : deux victoires, deux échecs.
Si la disparition d’Omar Bongo Ondimba n’a pas conduit à un renouvellement de la classe politique, les lignes ont bougé. Questions de rivalités et d’ambitions personnelles.
Sa mission : réorganiser l’institution. Son credo : confiance, transparence et sérénité. Signe distinctif : n’est pas gabonais. Quatre mois après sa nomination, le nouveau gouverneur de la Beac est déjà passé à l’action.
Chasse gardée du Gabon depuis des décennies, la gouvernance de la Banque des États de l’Afrique centrale, secouée par de récents scandales, sera désormais rotative. Et c’est la Guinée équatoriale qui ouvre le bal.
Pour le président français, le sommet de Nice, du 31 mai au 1er juin, a été l’occasion d’officialiser sa stratégie africaine. « Décomplexée » et davantage tournée vers le monde anglophone. Vœu pieux ?