Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Le 8 juin 2009 disparaissait Omar Bongo Ondimba. Retour sur les derniers jours de l’ancien président gabonais, pendant lesquels le pays est resté comme suspendu, entre rumeurs et luttes dans les coulisses du pouvoir.
De nombreux pays cèdent à la facilité des tribunaux spéciaux pour juger les opposants politiques. Une méthode qui engendre une défiance irréparable au sein des populations.
Le président Paul Biya vient d’autoriser l’ouverture d’une enquête portant sur l’utilisation de l’argent octroyé par les bailleurs de fonds pour financer la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Plusieurs ministres sont auditionnés. L’affaire constitue peut-être le plus important scandale de détournements massifs de ces dernières années.
Ali Bongo Ondimba a rencontré la secrétaire générale du Commonwealth, la baronne Patricia Scotland et, par la suite, le prince Charles, pour évoquer la signature de la charte du Commonwealth lors du prochain sommet de Kigali initialement prévu en juin, mais reporté à une date ultérieure.
Le fils de Paul Biya n’approuve pas, mais ne désavoue pas non plus, le « mouvement citoyen » qui promeut son image. Nourrit-il des ambitions présidentielles ? Le point sur ses atouts et sur ses handicaps.
L’ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba, devenu cadre de l’opposition gabonaise, estime que cette dernière doit d’ores et déjà se rassembler pour la présidentielle de 2023. Un scrutin auquel il envisage de se présenter.
C’est un jeune diplômé, titulaire d’un MBA et d’un doctorat honoris causa, que « JA » a suivi entre Paris et Lyon. En quête de légitimité, l’ancien footballeur entend jouer un rôle dans l’avenir du sport continental. Et peut-être même en politique.
Autorité parentale, divorce, avortement… Le toilettage du Code civil gabonais prend des airs de révolution. De nombreux nouveaux droits sont accordés aux femmes. Un pas décisif vers l’égalité homme-femme.
Si le patronat et les sociétés d’État ont promu certaines d’entre elles à des postes importants, peu de Camerounaises peuvent faire entendre leur voix dans les cercles de pouvoir. Un manque de considération qui se reflète aussi dans les politiques publiques.
Handicapé ces dernières années par une série de crises – politique, sécuritaire et économique –, le Cameroun veut réaffirmer son rang de puissance régionale. Mais il doit relever de nombreux défis s’il veut convaincre que la situation s’améliore.
Ancien directeur adjoint de cabinet d’Omar Bongo Ondimba devenu opposant, Mike Jocktane fait figure de « jeune loup » aux dents longues sur la scène politique gabonaise. Et n’exclut pas de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Incarcéré à Yaoundé depuis trois ans, le président de la « République d’Ambazonie » livre sa vision de la crise anglophone. Et pose des préalables à l’ouverture d’un dialogue avec les autorités camerounaises.
C’était l’appel de la dernière chance. La décision du Tribunal administratif du sport, si elle réduit la sanction prononcée initialement à l’encontre du désormais ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), empêche Ahmad Ahmad de briguer un second mandat à la tête de l’instance.
Entre la capitale économique et la capitale politique du Cameroun, l’incompréhension vire à l’antagonisme. D’un côté, des entrepreneurs, de l’autre, des fonctionnaires, qui n’ont pas la même vision du pays et se détestent parfois cordialement. Ambiance…
Exilé à Dubaï, le beau-frère du président équato-guinéen s’est engagé à se présenter le 9 mars devant le juge. Jeune Afrique a eu accès aux éléments en possession des enquêteurs espagnols.
Le 34ème sommet de l’Union africaine s’ouvre samedi à Addis-Abeba et devrait notamment reconduire Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission. Il s’agira de la première élection depuis le processus de réformes entamé en 2016.
Le 15 février s’ouvrira à Abuja une session cruciale de la commission mixte Cameroun-Nigeria, qui sera présidée par le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas. Qui espère bien parachever le processus de délimitation des frontières avant la fin de son mandat, courant 2021.
Récession et relance, diversification de l’activité et création d’emplois, audit de la dette intérieure… La première femme ministre de l’Économie et de la Relance du Gabon, répond aux questions de JA.
À l’heure où l’économie est fragilisée par la crise du Covid-19, le président Ali Bongo Ondimba ne veut plus protéger une classe politique qu’il a promue et qu’il juge peu soucieuse de l’intérêt du pays.
Ils ne cessent de gagner des positions de pouvoir dans l’appareil d’État. Lors des élections régionales, 20 seront élus au titre du « commandement traditionnel ». Pourtant, sur le terrain, l’influence des chefs traditionnels s’amenuise.
De passage à Paris pour une rencontre avec investisseurs publics et privés au sujet des projets d’infrastructures portés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le patron de l’institution régionale a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Le RDPC est déjà assuré de remporter les présidences du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua lors des régionales du 6 décembre. Et le parti de Paul Biya a retenu des têtes de liste qui ne s’opposeront pas à Yaoundé.
Si aucun autre adversaire du président Biya ne se dit clairement en désaccord avec le chef du MRC, assigné à résidence depuis le 21 septembre, tous gardent leurs distances. Et c’est l’opposition tout entière qui, faute d’union, risque de rester paralysée.
Bientôt de retour au Cameroun, John Fru Ndi, le fondateur du Social Democratic Front, a annoncé que son parti allait boycotter les élections régionales. La fin de sa politique de « collaboration institutionnelle » avec le régime ?
Le Grand conseil du canton de Genève pourrait interdire à Paul Biya de séjourner dans la ville, après l’agression d’un journaliste suisse par six gardes du corps du président camerounais en 2019.
En première ligne dans la lutte contre le coronavirus, le nouveau ministre de la Santé nommé en juillet, 46 ans, est l’une des étoiles montantes de la classe politique gabonaise.
Entendu dans une affaire de meurtre, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga défraye la chronique. Portrait d’un homme dont l’ascension fut fulgurante et dont l’outrecuidance pourrait bien avoir précipité la chute.
Lorsque le Premier ministre camerounais, Ahmadou Ahidjo, déclare l’indépendance, il est loin d’être serein. L’ombre des nationalistes les plus intransigeants plane sur ce jour historique.