Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Lors d’une conférence de presse, à Paris, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a défendu son choix de boycotter les prochaines élections locales et rappelé son offre de « solder » la présidentielle de 2018 sous la forme d’un dialogue avec le pouvoir.
Encouragée par Paul Biya, l’émergence de nouveaux candidats RDPC aux législatives et aux municipales du 9 février pourrait coûter son poste à l’inamovible président de l’Assemblée, à la tête du perchoir depuis près de trente ans.
Alors que plusieurs partis d’opposition comme le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Cameroon People’s Party (CPP) ont décidé de ne participer au double scrutin du 9 février, d’autres estiment que le boycott n’est pas une option raisonnable.
Les échanges d’amabilités se poursuivent entre Paul Biya et ses compatriotes vivant à l’étranger. Le président camerounais n’a de toute évidence pas digéré les manifestations d’activistes émaillées de violences organisées lors de ses récents séjours en Europe.
Climat des affaires, relations avec le gouvernement, Grand Dialogue, franc CFA… Le patron des patrons camerounais, Célestin Tawamba, président du Gicam, n’élude aucun sujet et livre son analyse de la situation nationale.
Si les récents remaniements au sein du cabinet présidentiel et du gouvernement ont inquiété les uns et déconcerté les autres, ils ont aussi et surtout clarifié la situation au sommet de l’État : un an après son AVC, Ali Bongo Ondimba est bel et bien de retour aux commandes de l’exécutif et dicte le tempo.
Deux mois après sa libération, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est bel et bien de retour dans l’arène politique. Tout en justifiant le boycott des élections de février, le leader de l’opposition prône le dialogue et l’apaisement.
Dis-moi quelle langue tu parles, je te dirai quel francophobe tu es. Selon qu’ils sont d’expression française ou anglaise, les Camerounais s’en prennent à la France pour des raisons qui tiennent avant tout à leurs histoires respectives.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
On le disait affaibli, mais il fait preuve de résilience. Aujourd’hui, c’est loin de Libreville, où il ne se rend qu’épisodiquement, que l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba poursuit son chemin.
Le 19 octobre, il a obtenu l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle togolaise d’avril 2020. Ce sera la troisième tentative de cet opposant déterminé.
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères se rendra à Yaoundé les 23 et 24 octobre où il rencontrera notamment le président camerounais Paul Biya avant de se rendre à Douala, la capitale économique.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Code pétrolier, exportation du bois, programme Graine, suppression des « fonds communs », train de vie de l’État… Quel est le bilan des cinq grandes réformes mises en place par Ali Bongo Ondimba depuis dix ans ?
Laisser passer l’orage, faire profil bas. Lucas Abaga Nchama s’est imposé cette ligne de conduite depuis son limogeage surprise du ministère équato-guinéen des Finances, de l’Économie et de la Planification, en avril.
Le président français et son homologue camerounais ont prévu de se voir à Lyon, jeudi 10 octobre, en marge de la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Emmanuel Macron et Paul Biya ont notamment prévu d’évoquer ensemble la mise en œuvre des conclusions du « Grand dialogue national » au Cameroun.
Maurice Kamto a été remis en liberté ce samedi 5 octobre après huit mois de détention, Paul Biya ayant annoncé avoir « décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires » à son encontre. 102 autres personnes, arrêtées pour avoir contesté les résultats de la présidentielle de 2018, doivent également recouvrer la liberté.
C’est à son Premier ministre que Paul Biya a confié le soin de diriger le grand dialogue national, du 30 septembre au 4 octobre. Une mission de confiance, mais ô combien périlleuse.
Crise anglophone, contestation politique, malaise social, âge du capitaine… De plus en plus, le pays de Paul Biya suscite l’inquiétude. Dans l’attente du « grand dialogue national » annoncé pour la fin du mois, voyage au cœur d’une nation immobile, mais qui rêve de changement.
Maire de Libreville, cet édile à la forte personnalité s’est fixé pour objectif de redonner du lustre à la capitale gabonaise. Quitte à recourir à des pratiques musclées.
L’audience sur l’opportunité d’une expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba a été reportée au 2 septembre. Jeune Afrique a interviewé maître Aimery Bhongo Mavoungoun, l’avocat du chef de l’État gabonais.
Autrefois toute-puissante, la fille aînée d’Omar Bongo Ondimba est marginalisée depuis l’arrivée de son frère à la présidence. Il y a huit mois, elle a tenté un retour au cœur du pouvoir. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Le 30 janvier dernier, la justice française a ordonné une perquisition dans plusieurs appartements parisiens appartenant à la famille Bongo. Les limiers de la police soupçonnaient Pascaline Mferri Bongo Ondimba d’être à l’origine de leur récente acquisition.
Près de 600 détenus de la prison centrale de Yaoundé, opposants politiques et séparatistes anglophones, se sont mutinés à la prison centrale de Yaoundé, lundi 22 juillet.
Le cardinal camerounais Christian Tumi, n’est pas homme à mâcher ses mots, pas même lorsqu’il parle du président Paul Biya, lequel s’est toujours méfié de lui. Inquiet pour son pays, il a accepté de se confier à Jeune Afrique.
La dernière fois qu’il a fait parler de lui, c’était en 2013. Le Camerounais Antoine Ntsimi tentait alors de se lancer dans l’exploitation d’une carrière de gravier dans son village de Nkom Ndamba, non loin de Yaoundé.