Destitué de son poste de président de l’Assemblée nationale en octobre 2018, Karim Meckassoua est rentré à Bangui ce jeudi matin après plusieurs mois d’exil. Accueilli par une foule de partisans, il a annoncé son confirmer son implication au sein de la plateforme E Zingo Biani, réservant ses critiques les plus virulentes au président Faustin-Archange Touadéra.
L’accord de paix paraphé hier à Khartoum a été signé à Bangui le 6 février, entre le président Faustin-Archange Touadéra et les représentants de 11 groupes armés, trois ayant déjà signé le texte auparavant. Mais le flou qui entoure toujours les termes définitifs de l’accord laisse planer les doutes sur la question de l’impunité.
La dernière phase des négociations menées sous l’égide de l’Union africaine a démarré jeudi dans la capitale soudanaise. Mais un accord de sortie de crise en Centrafrique sera difficile à atteindre, tant les positions des acteurs de la crise semblent inconciliables.
L’afflux de réfugiés sud-soudanais dans les camps ougandais ne tarit pas, alimentant l’inquiétude des ONG et des institutions. Ces dernières ont cependant accueilli avec soulagement l’annonce, vendredi 11 novembre, d’une aide supplémentaire de 78 millions d’euros par le commissaire européen en charge de l’humanitaire, Christos Stylianides. Reportage.
Ce n’est certainement pas un hasard si le Premier ministre israélien a choisi l’Ouganda pour débuter son périple africain. Ce 4 juillet marquait en effet le quarantième anniversaire du raid israélien contre les preneurs d’otages du vol 139 d’Air France. Un raid au cours duquel son propre frère, Yonatan Netanyahou a trouvé la mort.
Sur le papier, Yoweri Museveni reste le favori de l’élection présidentielle de jeudi, même si son avance fond dans les sondages. Au pouvoir depuis 1986, le « Mzee » (le vieux) se présente pour un quatrième mandat et doit affronter sept autres candidats, dont deux pourraient l’obliger à disputer un second tour, autrement plus incertain.
À quelques semaines du scrutin présidentiel prévu le 18 février, le climat politique se tend en Ouganda. L’affaire Christopher Aine, disparu depuis le 17 décembre (la date elle-même est discutée), s’est transformée en un thriller politico-judiciaire qui embarrasse les autorités.