Annoncée lors de la visite du président Emmanuel Macron au Cameroun, la création d’une commission chargée de faire la lumière sur les atrocités de la guerre d’indépendance continue de faire débat.
L’incarcération, le 22 juin, de l’ancien président suscite de l’émoi. Mais l’Afrique n’est pas un village et la Mauritanie ne doit pas choisir ou juger ses dirigeants en fonction des règles appliquées par les autres pays.
En participant au sommet de Montpellier, les 9 et 10 juillet 2021, Achille Mbembe et d’autres intellectuels africains se font « la voix de leur maître ». Il n’appartient pas à la France de guérir le continent de son trauma postcolonial.