En 2008, une guérilla agressive entre le président du Congrès national africain (ANC) fraîchement élu, Jacob Zuma, et le chef de l’État, Thabo Mbeki, avait débouché sur la démission du second avant la fin de son mandat. Cyril Ramaphosa rejouera-t‑il pareil scénario, poussant prématurément Zuma vers la sortie ?
Le beau côté de la médaille, c’est le combat démocratique au sein du plus vieux parti d’Afrique. Fondé en 1912, clandestin de 1960 à 1990, le Congrès national africain (ANC) en Afrique du Sud consulte régulièrement l’ensemble de ses sections pour faire émerger son équipe dirigeante. Cet exercice long donne lieu à des débats passionnés, car le vainqueur a toutes les chances de devenir par la suite le chef de l’État.