Geoffroy Mauvais est vétérinaire, en charge du programme Aires protégées d’Afrique & conservation de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) – www.papaco.org
Dégradation des habitats, braconnage, trafics, espèces envahissantes… C’est le lot commun de bon nombre de parcs d’Afrique ; maux exacerbés par la croissance de la population, la persistance de la pauvreté, l’éternelle dépendance envers les ressources naturelles, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, les changements climatiques, et bien d’autres facteurs encore. Les solutions mises en place pour y faire face se sont montrées efficaces parfois, mais, globalement, la situation reste délicate.
Dire que l’homme a un impact considérable sur la santé de notre planète est devenu un lieu commun. L’émergence du concept de changement climatique et, petit à petit, l’acceptation, de son origine, en grande partie, humaine, y ont largement contribué. Rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, il fallait bien des démonstrations pour nous convaincre d’une telle évidence.
Une étude récente, parue dans Nature Communications, arrive à la conclusion plutôt rassurante que les aires protégées, autrement dit les parcs et réserves, contribuent activement à la conservation de la diversité biologique.
Les étudiants en sciences de l’environnement ont tout intérêt à aimer les acronymes : MOOC, COS, ECTS… Ces derniers peuvent représenter un formidable potentiel pour leur avenir.
Il y a quelques mois, plusieurs compagnies aériennes africaines ont décidé de cesser de convoyer les trophées de chasse provenant d’Afrique, tout comme d’autres compagnies majeures desservant le continent, notamment Delta Air Lines ou Air France-KLM.