Entre conservateurs et progressistes engagés dans le Hirak, les critiques virulentes, principalement échangées sur Facebook en raison de la pandémie de Covid-19, font écho à la polarisation du débat idéologique en Algérie dans les années 1990.
Depuis la prise de mesures sanitaires en mars, de nombreux Algériens en voyage à l’étranger ne peuvent rentrer. Dans l’attente d’une solution de rapatriement, ils doivent parfois se débrouiller par eux-mêmes.
Martelé par Abdelmadjid Tebboune dès le début de sa campagne électorale, le discours en faveur de l’implication de la diaspora se concrétise aujourd’hui par une opération séduction des élites expatriées. Objectif : les encourager à revenir et à mettre leurs compétences au service du pays.
Créée en 1907, l’emblématique boisson algérienne a survécu à tous les conflits, de la lutte pour l’indépendance à la décennie noire de la guerre civile. Retour sur le fabuleux destin de Hamoud Boualem, inventeur du Selecto et symbole d’une résilience bien algérienne.
Avec 1 914 cas déclarés de coronavirus et 293 morts au 12 avril, l’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Afrique. La task force dirigée par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, multiplie les efforts pour inverser la courbe.
Au Maghreb, si le confinement total a fini par être adopté comme mesure de protection la plus sûre contre la propagation du coronavirus, son respect par une population largement dépendante de l’économie informelle n’est pas chose aisée.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
Déclenché il y a un an en Algérie, le Hirak s’interroge sur son avenir. Faut-il saisir la main tendue du pouvoir ou maintenir la pression ? Réponse de quelques-unes de ses figures emblématiques.
Signal d’apaisement ou manœuvre politique ? De nombreux militants du « Hirak » ont été remis en liberté, jeudi 2 janvier. Une mesure réclamée depuis plusieurs mois par les manifestants algériens, qui ont toutefois poursuivi leur mobilisation lors de ce 46e vendredi de contestation.
Alors que la campagne électorale a débuté dimanche 17 novembre, les candidats à la présidentielle du 12 décembre auront à faire face, à chacune de leurs apparitions publiques, à des manifestants qui rejettent le principe même de ce scrutin.
À l’heure où une purge sans précédent se poursuit en Algérie, le patron du groupe ETRHB et ex-chef du patronat Ali Haddad a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars (370 euros), par un tribunal administratif d’Alger, pour avoir obtenu et utilisé un deuxième passeport.
Le secrétaire général du RCD, Mohcine Belabbas, dénonce la mainmise du chef d’état-major de l’armée sur la vie politique. Et détaille sa feuille de route pour une transition démocratique pacifique.
Une semaine après le début de la contestation contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, une nouvelle journée de mobilisation a rassemblé vendredi 1er mars des centaines de milliers d’Algériens dans plusieurs villes du pays. Répondant à des appels sur les réseaux sociaux, les manifestants ont dénoncé la candidature du président à l’élection du 18 avril.
Le gouvernement algérien a fait marche arrière fin janvier en soumettant les marchandises suspendues à l’importation en 2018 à une surtaxe, pour « encourager la production locale », mais aussi pour respecter des engagements internationaux, notamment avec l’UE.
« Nous avons oublié que nous appartenons à une civilisation née à Cordoue et sommes tombés dans une pratique bédouine de la religion. » C’est en ces termes que Mohamed Aïssa, le ministre des Affaires religieuses, expliquait en 2014 les relations du pouvoir algérien avec l’islam politique.
Alors que le gouvernement tente de limiter la fonte des réserves de change, de nouvelles dispositions applicables depuis le début de l’année limitent les recours à des opérateurs étrangers. Ces mesures, censées permettre de lutter contre l’évasion fiscale et la fuite de devises, inquiètent les gérants de PME.
Un hub technologique a été officiellement lancé en juin 2018 à Alger, afin de transformer la capitale algérienne en ville intelligente. Si certains considèrent le projet comme déconnecté des priorités actuelles, il s’inscrit dans un projet initié par la wilaya fin 2016, auquel participent déjà quelque 300 start-up.