Alors que vient de s’achever l’édition 2021 de la Semaine de la Francophonie, la France devrait nous exprimer sa gratitude à nous, Africains, qui faisons rayonner sa langue, la réinventons et l’enrichissons.
Dans son nouveau livre, le Camerounais Mutt-Lon revient sur un cruel épisode de l’occupation coloniale, qui a provoqué la cécité de 700 personnes dans la région de Bafia.
Qu’elles soient économiques ou politiques, proches du pouvoir ou de l’opposition, les élites camerounaises sont responsables d’une recrudescence des replis identitaires que l’on observe aujourd’hui.
Si le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd suscite une émotion et des interrogations dans le monde entier, chacun doit aussi réaliser qu’il peut être à son tour bourreau et victime. Et en tirer les conséquences pour l’inévitable « après ».
L’Africain de demain n’a pas vocation à occuper la périphérie d’un monde qui le nie en même temps qu’il le charme, qui lui construit des lendemains l’excluant au présent. Il lui faut alors sauver en lui l’audace de rêver.
Lorsqu’une femme affirme que les vêtements dont elle se pare sont un choix, qu’elle se voile, se dévoile ou même se perche sur des échasses, tant qu’aucune loi n’est enfreinte, il ne devrait pas y avoir de discussion.
Jamais complaisante, jamais mièvre, incroyablement intense et lyrique pour exprimer la vérité derrière les apparences et les appartenances. L’idée un peu folle que chacun de nous est un monde en soi, une histoire qui mérite d’être racontée.
Le Dr Denis Mukwege remporte la première place – ex æquo avec le peuple algérien – du classement 2019 des 100 Africains les plus influents réalisé par Jeune Afrique. Co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, « l’homme qui répare les femmes » fascine et influence bien au-delà des frontières de la République démocratique du Congo d’où il est originaire.
Arrêtée, torturée, bannie à l’autre bout du pays… L’ancienne épouse de Nelson Mandela, décédée le 2 avril, était devenue une figure incontournable de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. Engagée sur le nom de Nelson, elle s’était fait un prénom. Jamais, à aucun prix, elle ne courbait l’échine.
Avec son blockbuster « Black Panther », Marvel ne fait pas œuvre de philanthropie en mettant en scène la part lumineuse de l’héritage africain, il s’en fait l’écho parce que les temps s’y prêtent, analyse la romancière Hemley Boum.
La dernière exposition de masques et de reliquaires présentée au musée du quai Branly, à Paris, ne témoigne pas suffisamment ce qu’ils sont au monde, ni leurs significations et ce qui fait d’eux des objets d’art, selon la romancière camerounaise Hemley Boum.