À peine la patronne du Front national s’est-elle débarrassée de son encombrant père que la voici confrontée à la fulgurante ascension de sa nièce. Or les divergences entre les héritières du clan Le Pen ne sont pas toutes des… détails.
À deux ans de l’échéance, l’ancien chef de l’État paraît bien placé pour prendre sa revanche. Son principal handicap ? Les multiples casseroles judiciaires qu’il traîne derrière lui.
D’une élection à l’autre, le PS abandonne les positions conquises au temps de Sarkozy. L’UMP en profite presque mécaniquement tandis que le Front national accroît son implantation locale mais démontre son incapacité à passer de la nuisance à la gouvernance.
À gauche comme à droite, tout le monde a compris que le Front national va sans doute remporter le premier tour des élections départementales, le 22 mars. Mais est-il pour autant aux portes du pouvoir ?
Répression et incurie économique d’un côté. Complots et embargo de l’autre. Au terme d’une interminable scène de ménage, le vieux couple infernal paraît résolu à tourner la page. Il était temps !
On ne saura sans doute jamais si l’ancien Premier ministre a vraiment demandé au secrétaire général de l’Élysée de faire « taper » Nicolas Sarkozy par les magistrats. Mais l’histoire des relations entre les deux hommes ne rend pas l’accusation invraisemblable.
Notoirement hostile à la politique du gouvernement, Martine Aubry se taisait depuis plus de deux ans. Sa prise de position en faveur de l’aile gauche socialiste a donc fait l’effet d’une bombe. Dans un paysage déjà dévasté.
Conseiller pour les affaires politiques à l’Ifop, le politologue Jean-Luc Parodi est convaincu que l’ancien président ne sortira pas indemne de la course d’obstacles qui l’attend jusqu’en 2017.
Rien ni personne n’empêchera l’ancien chef de l’État français, Nicolas Sarkozy, de reprendre la présidence de l’UMP, en novembre. Simple hors-d’oeuvre. Primaire de la droite en 2016, puis présidentielle en 2017… Les prochaines étapes de sa reconquête s’annoncent beaucoup plus délicates.
En 1984, sous François Mitterrand, il devint le plus jeune Premier ministre de l’Histoire. Trente ans après, sous François Hollande, il est chef de la diplomatie et numéro deux du gouvernement. Entre-temps, quel parcours !
Jean-François Copé, le président de l’UMP élu dans des circonstances tumultueuses il y a un an et demi, a été contraint de démissionner de ses fonctions le 27 mai. L’enfant terrible de la droite n’a pas, pour autant, l’intention de raccrocher les crampons.
Enfin, ça dépend pour qui. Car plusieurs pays au bord de la faillite ont réussi à s’en sortir grâce à des réformes structurelles qui leur ont permis de renouer avec la croissance. Parmi eux, le Canada.
Malgré la multiplication des affaires, son fléchissement dans les sondages et les ambitions affichées de ses concurrents, Nicolas Sarkozy est bien loin d’avoir renoncé à reconquérir la présidence. Ses partisans le pressent de se déclarer au plus vite.
La défaite de la gauche (au pouvoir) lors des élections municipales en France ne fait guère de doute. Mais la victoire de la droite, engluée dans les affaires, est loin d’être assurée. Va-t-on vers celle des extrêmes ? Ou vers celle de l’abstention ?
On le connaissait hésitant, pusillanime, incapable de trancher. C’est donc un nouveau chef d’État qu’on a découvert lors de sa dernière conférence de presse. Reste à savoir si les engagements de François Hollande pris à cette occasion pourront être tenus.
Parce que la politique est un rapport de force, l’insulte reste une arme redoutable dans la conquête du pouvoir. Il y a des spécialistes incontestés. Mais comparés à ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui apparaissent presque comme des enfants de choeur !
Bourgeoise ? Bien sûr. Bohème ? Un peu. Docile ? Pas vraiment. En dépit de l’hostilité de certains de ses amis politiques, Nathalie Kosciusko-Morizet devrait mener la liste UMP à l’assaut de la mairie de Paris en 2014. Face à la socialiste Anne Hidalgo, elle ne part pas battue d’avance.
Pour conjurer les effets dévastateurs de l’affaire Cahuzac, le président français, François Hollande, souhaite provoquer un « choc de moralisation ». Mais contraindre ses ministres à rendre public leur patrimoine, est-ce vraiment une bonne idée ?
Les élections municipales auront lieu dans un peu plus de un an. À Paris, les hostilités sont à peine engagées mais, déjà, une guerre des dames se profile.
Sondages en berne, élections partielles perdues… L’année avait mal commencé pour François Hollande. La guerre au Mali a permis au chef de l’État français de retourner la situation en sa faveur. Embellie fugace ou début de la reconquête ?
Impossible de départager Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), qui porte de moins en moins bien son nom. Entre les deux camps, tous les coups, bas de préférence, sont désormais permis. Récit d’une course vers l’abîme.
Cinq mois après son élection, l’euphorie est retombée. Marquée par trop d’incohérences et de cafouillages, la politique de François Hollande passe mal dans l’opinion. Son image de « président normal », en revanche, reste bonne.
Immigration, vote des étrangers, consignes aux policiers… Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, fait preuve d’une fermeté qui le rend très populaire. Un Sarkozy de gauche ? Non : un pragmatique.
La première secrétaire, Martine Aubry, laisse les rênes du Parti socialiste à Harlem Désir et se replie sur sa mairie de Lille. Pour mieux rebondir un jour à Matignon ?
Après ses deux défaites électorales, la première force politique de droite est déchirée par un combat des chefs. François Fillon et Jean-François Copé fourbissent leurs armes pour prendre la tête de l’UMP lors de l’élection de novembre. Avec 2017 en ligne de mire.
De la présidence de la République à l’Assemblée nationale, en passant par le Sénat, la quasi-totalité des régions, la majorité des départements et celle des grandes villes, le Parti socialiste monopolise presque tous les leviers du pouvoir. Que va-t-il – et que peut-il – en faire ?
Entre François Fillon et Jean-François Copé, les hostilités sont déclarées. La première bataille aura lieu, à l’automne, pour la présidence de l’UMP. Avec la présidentielle de 2017 en ligne de mire.
Jamais l’Europe n’avait été aussi présente dans une campagne électorale française. La volonté de François Hollande d’ajouter au pacte de stabilité de l’UE une clause destinée à favoriser la croissance et l’emploi n’y est pas pour rien.
Analyses des stratégies politiques, des bons mots des candidats ou de leurs plus beaux flops… Chaque semaine, Jeune Afrique vous livre sa chronique de la campagne présidentielle française.
Depuis deux mois, le candidat à la présidentielle française François Bayrou fait une percée dans les sondages. Avec 14 % d’intentions de vote, le centriste commence à inquiéter le PS et l’UMP. En dépit de sa nouvelle popularité, il lui reste à convaincre les électeurs que le costume de président n’est pas trop grand pour lui.