En 2015, deux importants comzones, Chérif Ousmane, dit Papa Guépard, et Losseni Fofana, dit Loss, ont été inculpés par la justice ivoirienne pour des faits commis pendant la crise post-électorale (ce qui ne les a pas empêchés de rester en poste).
On l’avait dit fini, condamné au silence et à la disgrâce alors qu’il avait été l’un des maîtres du Nord. Mais le controversé Issiaka Ouattara n’est pas homme à se laisser oublier. Nommé fin janvier à la tête de la Garde républicaine, il est redevenu l’un des piliers de l’armée.
Jean-Luc Agboyibo est un passionné de basket. Pour lui, le sport est un puissant outil d’éducation et de développement. Pour partager son amour du ballon avec les jeunes des prisons ivoiriennes, il a crée le programme MiLédou.
On les surnomme « les microbes ». Ils ont fait leurs armes dans des gangs avant d’échouer à la maison d’arrêt d’Abidjan. Avec pour seule bouffée d’oxygène le sport et les valeurs qu’il défend.
Daniel Kablan Duncan vice-président, Amadou Gon Coulibaly Premier ministre. Pour diriger le pays, Ouattara a choisi deux hommes qui n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est leur fidélité à son égard. Portraits croisés.
Il n’a fallu que quelques heures, début janvier, à des soldats mécontents pour obtenir gain de cause. Quelques heures pendant lesquelles le pays entier a tremblé et qui ont mis en évidence les divisions profondes de l’armée. Tout comme l’urgence de la réformer.
Grand gagnant de l’appel d’offres sur la réforme du secteur routier, Quipux Afrique multiplie les activités. Même s’il a dû suspendre la fabrication des nouveaux permis de conduire.
Dimanche 18 décembre, fin de matinée, au lycée Sainte-Marie de Cocody, commune résidentielle d’Abidjan. Le président, Alassane Ouattara, et son épouse, Dominique, viennent accomplir leur devoir de citoyens.
Vendredi 6 janvier, des soldats ont bloqué entièrement la ville de Bouaké, dans le nord de la Côte d’Ivoire, ainsi que d’autres agglomérations, pour réclamer primes et augmentations de salaire. Notre envoyée spéciale était avec eux. Retour sur une journée de tensions.
Il était l’un des plus jeunes candidats aux législatives ivoiriennes du 18 décembre dernier. À 25 ans, Jean Regnard Gohibi se présentait dans la circonscription électorale de Bediala-Gadouan-Gonate (Ouest), sa région d’origine, avec une liste au nom un brin provocateur…
En Côte d’Ivoire, il aura fallu veiller tard ce lundi pour connaître une majeure partie des résultats des élections législatives du 18 décembre. Ceux-ci permettent déjà de discerner une large victoire de la coalition au pouvoir.
Il ne manquait plus que ça… dimanche à 16h, lorsque la pluie s’est abattue dans ce quartier d’Abobo (commune populaire du nord d’Abidjan), il a bien fallu se rendre à l’évidence : cette journée de vote ne restera sûrement pas dans les annales. Une quarantaine de votes dans tel bureau, une cinquantaine dans celui-là, à peine une trentaine dans cet autre…
Les « koro » (grands frères en dioula) et « vieux pères » ont frappé une fois encore… Et ils n’y sont pas allés par quatre chemins : pour eux, les législatives du 18 décembre prochain seront surtout l’occasion de faire réélire une majorité de députés sortants et de faire élire les barons des deux grands partis formant le RHDP, la coalition au pouvoir.
Des années durant, ils se sont détestés. Aujourd’hui, rien ne paraît plus les séparer : après avoir fait cause commune lors du vote de la nouvelle Constitution, ils promettent de rester unis pour les législatives. Retour sur un couple qui revient de loin.
Essor des relations économiques, défense des principes démocratiques : pour la responsable des Affaires africaines au département d’État américain, Obama a rempli son contrat.
L’Assemblée nationale ivoirienne a adopté mardi le projet de réforme de la Constitution qui sera soumis au peuple le 30 octobre. J.A analyse pour vous les principales évolutions.
L’initiateur de Wathi, un think tank citoyen pour l’Afrique de l’Ouest, et ex-directeur du projet Afrique de l’Ouest au sein de l’International Crisis Group a répondu à nos questions sur la réforme de la Constitution en Côte d’Ivoire.
Pour le premier anniversaire de sa réélection, à la fin du mois, Alassane Ouattara veut faire adopter sa nouvelle Constitution. Le temps presse : des législatives sont prévues en décembre. Et tant pis si ses opposants fustigent un agenda serré qui n’invite pas au débat…
Le projet de la nouvelle Constitution ivoirienne a été adopté mercredi par le Conseil des ministres. Il devra désormais être voté par l’Assemblée nationale avant d’être soumis à référendum le 30 octobre.
La ministre ivoirienne de l’Éducation, Kandia Camara, a durci son bras de fer avec les syndicats qui menaçaient d’une grève contre sa réforme de l’école.
À 25 ans, il a déjà un CV à faire pâlir de jalousie nombre de ses aînés. Business Developer, en charge du Nigeria et du Ghana, chez Saint-Gobain, il vit aujourd’hui entre Lagos et Accra.
Nous profitons d’une escale pour rencontrer Maureen Ayité, fondatrice de Nana Wax, une marque de prêt-à-porter plébiscitée aux quatre coins du globe et valorisant des matériaux inédits avec originalité.
Promis il y a déjà vingt ans, le corridor reliant le Nigeria et la Côte d’Ivoire se fait toujours attendre. Mille kilomètres, cinq pays, cinq jours… Reportage entre la quiétude des plages et le calvaire des frontières.
Rencontré à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou, l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui n’a rien perdu de son flegme après onze mois de prison, se dit impatient de pouvoir s’expliquer lors d’un procès.
Les législatives de novembre s’annoncent comme les plus ouvertes que le pays ait jamais connues. Et, dans les états-majors des principaux partis, on s’écharpe déjà pour savoir qui emportera l’investiture.
Il consulte, écoute, discute, réfléchit, hésite… Le chef de l’État sait que sa réforme constitutionnelle sera cruciale pour l’avenir du pays. Enjeux : en finir avec l’ivoirité, stabiliser les institutions et préparer sa succession.
De passage à Paris il y a quelques jours, le président du Front populaire ivoirien (FPI), chef de file de l’opposition ivoirienne, a beaucoup travaillé à l’image de son parti. Plus offensif que jamais, il a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Les guérisseurs traditionnels disent ne pas avoir bénéficié des fonds de l’OMS visant à les former à la lutte contre Ebola. L’affaire est devant la justice.