Bâti sur une ancienne prison, le grand stade du Caire a connu de très nombreux débordements de violence. Ses supporters, les ultras, régulièrement interdits de tribunes, sont réputés pour leur politisation et pour leur opposition au pouvoir.
Considéré comme un moyen d’afficher sa solidarité avec les Palestiniens, le boycott des produits européens ou américains a le vent en poupe en Égypte. Même si son efficacité réelle pose question.
Réunis pour le sommet régional concernant la crise soudanaise, Égyptiens et Éthiopiens se sont mis d’accord pour relancer les négociations concernant le remplissage du barrage. Si la marge de manœuvre est faible, il s’agit d’un vrai signe de détente.
Les images de la capture d’une brigade égyptienne au Soudan ont suscité préoccupation et indignation sur les réseaux sociaux en Égypte. Si certains demandent aux forces armées d’intervenir pour récupérer les militaires, le pouvoir égyptien appelle à la retenue.
L’Éthiopie s’apprête à lancer la quatrième et dernière phase de remplissage du Barrage de la Renaissance… sans concertation ni accord avec le Soudan et l’Égypte, situés en aval.
Un nouveau fonds gérant une partie des infrastructures du canal va pouvoir vendre certaines installations au secteur privé ou à des investisseurs étrangers. Une perte de souveraineté qui ne passe pas.
Profitant des restrictions de voyage que l’Europe impose aux Russes, l’Égypte se présente en destination privilégiée de ces derniers dans la perspective de la saison touristique hivernale.
Confronté à une dette extérieure colossale, l’État égyptien cède, bout à bout, de nombreuses entreprises publiques. En ligne de mire : ses voisins du Golfe, dont Le Caire cherche à capter les investissements.
Tensions sur le marché du blé, explosion des cours du baril, incertitude du lendemain… La guerre en Ukraine peut-elle conduire à un soulèvement populaire arabe comparable à celui de 2011 ? Éléments de réponse.
Plutôt associée au monde arabe qu’au continent, l’Égypte se tourne pourtant résolument vers le Sud depuis plusieurs années. Avec un double objectif : offrir des débouchés à ses entreprises et faire valoir son point de vue dans le différend qui l’oppose à l’Éthiopie.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui, à la demande de l’Égypte et du Soudan, afin d’évoquer le dossier du barrage de la Renaissance. L’Éthiopie a lancé lundi la deuxième phase du remplissage, une décision qui rend la situation plus tendue que jamais.
« Le barrage de la discorde » (1/4). Alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi 8 juillet sur l’épineux dossier du barrage de la Renaissance, la tension est encore montée d’un cran : Addis-Abeba a annoncé lundi avoir entamé la deuxième phase du remplissage du réservoir qu’elle construit sur le Nil Bleu. Le Caire menace d’utiliser la force.
« Le barrage de la discorde » (3/4). L’Égypte envisage de plus en plus sérieusement une opération militaire contre l’Éthiopie pour le contrôle des eaux du Nil. Une question de survie politique pour son président.