« Qui chante prie deux fois ». « Remettons tout entre les mains du seigneur ». Ainsi aiment à le rappeler bon nombre de leaders (pasteurs, prophètes) autoproclamés qui dirigent les nouveaux lieux de culte en Afrique.
Dans de nombreux pays africains, un adage bien connu des populations dit que « rien n’arrive pour rien ». On s’attendrait par conséquent à ce qu’au quotidien, toutes les couches de ces populations intègrent bien le lien de causalité qui existe le plus souvent entre les nombreux dysfonctionnements qui minent les sociétés africaines et leurs conséquences. L’expérience sur le terrain est relativement surprenante.
L’Afrique a besoin de « grands hommes » pour son développement et surtout pour permettre la réalisation de la «substance » de la démocratie – c’est-à-dire la pleine réalisation de la volonté des peuples – dans de nombreux pays du continent.