Tandis qu’un calme relatif s’installe à Gaza pour la première fois en trois semaines à la suite du cessez-le-feu israélien, l’ampleur de la crise humanitaire devient évidente. Une centaine de corps ont été découverts dans des zones auparavant inaccessibles.
La pauvreté est un obstacle majeur qui empêche les agriculteurs d’Ethiopie de s’adapter au changement climatique, selon le Premier ministre Meles Zenawi. « Les populations pauvres n’ont pas la technologie, ni les ressources nécessaires, en termes de fonds et autres, pour pouvoir changer et s’adapter », a-t-il déclaré au cours d’une conférence nationale sur le changement climatique, organisée à Addis-Abeba.
L’interdiction imposée par le gouvernement sur l’utilisation du charbon de bois à N’Djamena, capitale du Tchad, a créé des conditions qualifiées « d’explosives » par un observateur, à l’heure où les familles recherchent désespérément une source d’énergie pour pouvoir cuisiner.
Un nouvel outil d’analyse, destiné à mesurer la résistance des foyers exposés à des conditions de stress extrême, permettra aux organisations humanitaires de concevoir l’aide en fonction du degré de vulnérabilité des bénéficiaires.
Au moins 27 enfants sont morts et plusieurs ont été hospitalisés à la suite d’une épidémie de choléra dans l’Etat d’Ebonyi, dans le sud-est du Nigeria, selon les représentants du ministère de la Santé et de l’Environnement.
Selon les médias israéliens, 40 pour cent des habitants de la ville d’Ashkelon, située à proximité de Gaza, ont quitté la ville le week-end dernier pour gagner la sécurité relative des villes situées dans le nord du pays, malgré les appels à rester lancés par le maire d’Ashkelon, Beni Vaknin.
Un système numérique de surveillance de la santé des sols, mis en place le 13 janvier à Nairobi, va permettre aux pédologues de cartographier les zones exposées au risque de dégradation des sols et faciliter les interventions appropriées susceptibles de contribuer à limiter l’insécurité alimentaire à travers le continent.
Deux ans après que plus d’une centaine de familles d’anciens esclaves eurent quitté leur village dans le sud de la Mauritanie pour créer leur propre communauté, loin des propriétaires d’esclaves, des membres de ce groupe ont confié à IRIN qu’ils se débattaient encore pour s’adapter à leur indépendance.
Quatre ans après qu’un accord de paix eut mis fin à plusieurs années de conflit entre le Nord et le Sud du Soudan, la mise en œuvre lente de ses principales dispositions suscite des craintes que les progrès généraux ne risquent d’être paralysés.
Au Burkina Faso, des fonctionnaires de santé publique locaux ont récemment menacé de faire usage de la force contre les foyers refusant de recevoir le vaccin contre la fièvre jaune, d’après un directeur médical de district.
Le 10 janvier, les Palestiniens de la bande de Gaza ont reçu des tracts, largués par avion, les avertissant que l’armée israélienne était sur le point d’intensifier ses opérations ciblées contre les militants de la zone, et leur recommandant de prendre les précautions nécessaires.
L’éducation, un secteur négligé depuis longtemps par les interventions humanitaires, selon certaines organisations humanitaires, est de plus en plus considérée comme essentielle en périodes de crises, pourtant les bailleurs restent réticents à financer ce secteur, en partie parce qu’ils estiment qu’il ne permet pas de sauver des vies, ont expliqué les experts de l’aide humanitaire.
Cinquante personnes auraient perdu la vie et au moins neuf personnes auraient été enlevées au cours d’attaques menées contre des villages du sud-ouest du Soudan, près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté les habitants de la région
La ville de Rafah est divisée en deux par la frontière entre l’Egypte et Gaza, qui la traverse. A l’hôpital d’Al-Arish, du côté égyptien, le personnel soignant a passé une autre journée mouvementée, le 7 janvier, avec l’arrivée de 29 Palestiniens blessés de Gaza via le point de passage frontalier de Rafah.
Maryam, 14 ans, a été violée par un homme à Yakawlang, une région de la province de Bamyan, dans le centre de l’Afghanistan, il y a cinq mois. Sa mère et son frère lui ont ouvert le ventre au rasoir, en ont retiré le fœtus qu’elle portait, et l’ont enterré vivant pour dissimuler leur déshonneur, selon Habiba Surabi, gouverneur de Bamyan.
Les enfants de Gaza – soit environ 56 pour cent des 1,5 million d’habitants que compte la Bande de Gaza – luttent pour survivre à l’offensive israélienne, menée depuis le 27 décembre.
Certaines organisations non-gouvernementales (ONG) locales employées en sous-traitance dans le cadre d’un programme de microcrédit doté d’un budget de plusieurs millions de dollars reçoivent des pots-de-vin de la part des emprunteurs, selon les directeurs du fonds.
Lorsque le typhon Nisha a balayé le nord du Sri Lanka au cours de la dernière semaine du mois de novembre 2008, il a gravement endommagé les toitures de milliers de nouveaux logements, contraignant la Banque mondiale à réévaluer le type de toiture utilisé dans le cadre de ses projets de logements, dans lesquels plusieurs millions de dollars ont été investis.
Autrefois, dans l’obscurité, après les prières de l’aube, un ancien du village aurait regardé vers le ciel en plissant les yeux, incliné la tête en arrière jusqu’à en perdre son bonnet, et recherché un amas d’étoiles brillantes indiquant le milieu de la saison des pluies.
Fadumo Mohamed Hassan et ses sept enfants font partie des quelques familles à être restées dans le district de Yaaqshid, situé dans le nord de Mogadiscio, après l’intensification du conflit qui a contraint la plupart des résidents à fuir la capitale somalienne.
Depuis des années, des groupes de défense des droits de l’enfant se battent contre le trafic des enfants en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, à l’heure du lancement d’un projet visant à mieux comprendre les migrations périlleuses des enfants à travers l’Afrique de l’Ouest, certains de ces groupes se demandent dans quelle mesure les enfants ont bénéficié des interventions de lutte contre le trafic.
Les Nations Unies ont prévenu que les réseaux électriques étaient hors d’usage le 4 janvier dans de larges secteurs de la bande de Gaza et que les hôpitaux ne fonctionnaient plus que grâce à des groupes électrogènes. Les pompes n’étant plus alimentées, 70 pour cent des habitants de Gaza, selon les estimations, sont privés d’eau courante.
Le processus de libération des 80 premiers prisonniers détenus en raison de leur affiliation à un groupe rebelle, le Parti pour la libération du peuple hutu – Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), a été engagé, suite à un décret publié par le président du Burundi Pierre Nkurunziza.