Le 12 juillet, le directeur général du groupe Bourbon, Gaël Bodénès, a été condamné à deux ans de prison avec sursis et trois ans d’interdiction de gérer une société pour corruption d’agents du fisc dans trois pays africains. Pour Julien Briot-Hadar, si cette décision est à saluer, il convient aussi de souligner que le recours aux nouvelles technologies aurait permis de mettre fin à ces faits de corruption beaucoup plus tôt.
Selon la Banque mondiale, en moyenne 7,5% de ses décaissements au profit des pays en voie de développement sont détournés vers des centres financiers extraterritoriaux. Le développement de la blockchain peut contribuer à promouvoir une gouvernance plus éthique.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Pour l’ancien Premier ministre malien, en limitant la fuite des capitaux et la fraude qui lui est liée, il serait possible de remédier à la plupart des maux de l’Afrique. Faire de la question fiscale un objectif significatif des politiques publiques du continent lui paraît donc essentiel.
Le 15 juillet 2022, une nouvelle fois, les groupes terroristes sahéliens ont frappé le Mali et le Burkina Faso. Pour lutter contre l’extension de ces mouvements au Bénin, au Sénégal, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire ou encore au Togo, il faut d’abord comprendre comment ils sont financés.