Nouvelle tête de pont d’Etisalat en Afrique francophone, le groupe marocain va prendre le contrôle de Moov. Une marque en difficulté, notamment en Côte d’Ivoire…
La soudaine démission de Hans-Holger Albrecht sème le doute sur la stratégie du groupe. Faut-il continuer de miser sur internet et les services financiers pour relancer les six filiales africaines de l’opérateur ?
À l’occasion de sa dixième édition, le salon organisé à Abidjan les 18 et 19 décembre a choisi de consacrer son thème principal à l’importance des réseaux fixes dans les stratégies des opérateurs de téléphonie mobile.
Construit en un peu plus de deux ans par les équipes de Bouygues, le pont à péage Henri Konan Bédié doit fluidifier la circulation de la capitale économique ivoirienne. Son ouverture à la circulation est l’aboutissement d’un projet lancé en 1997 et qui au total aura coûté 270 millions d’euros.
Dans un continent encore peu connecté, le réseau social mondial multiplie les initiatives : accès gratuit, applications adaptées, drones… Jusqu’où ira Mark Zuckerberg pour y imprimer sa marque ?
Dotées de moyens importants, protégées par des textes de loi, les autorités de régulation des télécoms, en théorie indépendantes, possèdent en réalité une liberté d’action limitée. Tour d’horizon.
Plus de 9 000 professionnels des télécoms sont attendus à Cape Town, en Afrique du Sud, du 11 au 13 novembre pour le forum AfricaCom 2014, grand-messe de cette industrie. Au programme de cette 17e édition : onze salons spécifiques et plusieurs dizaines de conférences thématiques.
Après avoir obtenu sa licence, mi-octobre, Viettel a annoncé vouloir investir un milliard de dollars en Tanzanie. L’opérateur télécoms espère pouvoir lancer ses opérations en juillet 2015, sur un marché déjà très concurrentiel.
Son expertise technologique fait du géant américain des services pétroliers un partenaire incontournable des compagnies du secteur. Après avoir assisté à l’éclosion des juniors, sa patronne pour l’Afrique observe avec intérêt le développement des acteurs privés locaux.
Alors que l’épidémie d’Ebola révèle les failles du système de santé, des secteurs aussi essentiels que l’agriculture ou l’éducation progressent avec difficulté en Afrique subsaharienne. Malgré leurs engagements pris au tournant du siècle, les États n’ont pas tenu toutes leurs promesses.
Conforté par un chiffre d’affaires en hausse sur le continent, l’opérateur français prévoit une croissance durable du marché des télécoms. Face à une concurrence accrue, il mise sur l’explosion des échanges de données.
Du 8 au 10 octobre, l’Organisation internationale de la francophonie organise une conférence sur l’avenir des médias francophones à Montréal. Au-delà de sa mission culturelle, l’institution affiche sa volonté de faire entendre sa voix en matière de diplomatie économique.
Treize ans après avoir fondé IHS, société spécialisée dans la gestion de pylônes, au Nigeria, l’entrepreneur libanais est devenu le leader sur son secteur. Comme en témoigne son contrat record avec MTN.
Trois ans après le départ de Ben Ali, Orange Tunisie est toujours pertubé dans son développement par le contentieux entre l’État tunisien et Marwane Mabrouk, le gendre de l’ex-président et actionnaire majoritaire de la filiale de l’opérateur français.
Presse, télévision, radio, internet… Sous l’impulsion de son fondateur, Youssou Ndour, le groupe sénégalais déploie des projets tous azimuts. Et s’attaque même à de nouveaux secteurs, comme l’emballage.
Formation locale des architectes, approche bioclimatique… Cet agitateur d’idées bouscule les conservatismes pour que renaisse une école sénégalaise de la construction.
Dans la production, les services ou le commerce, une nouvelle génération d’entrepreneurs a su faire bouger les lignes en s’adaptant aux réalités africaines. Un mélange de nouvelles technologies et de bon sens, d’idées venues d’ailleurs et de savoir-faire locaux est en train de redessiner le paysage économique du continent.
Cet établissement français, où une année d’internat coûte plus de 25 000 euros, accueille depuis toujours les fils et les filles de personnalités africaines. À ce tarif, à l’École des roches, le bac est quasi assuré.
Les jeux vidéo ont la côte en Afrique et les studios du continent ne sont pas en reste. Au Nigeria, au Ghana ou au Kenya, les start-ups se lancent à la conquête d’un marché en plein essor.
Les MOOC, ces cours mis en ligne et accessibles librement, apparaissent de plus en plus comme une solution au problème des universités surchargées et au faible investissement dans l’enseignement supérieur africain.
Avec son réseau de fibre optique de 17 000 kilomètres, unique au sud du Sahara, Liquid Telecom, la filiale du zimbabwéen Econet Wireless, relie une dizaine de pays, de l’Afrique du Sud au nord du Kenya. Pour cela, la firme a investi 300 millions de dollars et espère doubler la mise dans les cinq prochaines années.
Nawfel Raghay, ancien directeur général de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Maroc, revient pour « Jeune Afrique » sur la préparation du royaume chérifien au passage à la TNT.
Le groupe sénégalais Excaf, spécialisé dans l’événementiel et la télévision payante, a récemment obtenu le marché du passage au numérique pour le Sénégal. La transition de l’analogique vers le numérique devrait coûter au groupe 40 milliards de F CFA (environ 60 millions d’euros).
À quelques mois du passage à la diffusion numérique de ses télévisions, le continent redouble d’efforts. Un bouleversement audiovisuel où le pire comme le meilleur peuvent encore survenir.
À l’initiative d’Africable, plusieurs groupes médias se sont associés pour créer la première plateforme satellite d’Afrique de l’Ouest. À la clé, la diffusion d’un bouquet de 42 chaînes accessible via des décodeurs également compatibles avec la TNT.