Malgré un début d’année agité, entre grèves et couvre-feu, les entreprises tunisiennes ont limité les dégâts. Certaines affichent même d’excellentes performances.
De passage à Paris à l’invitation du patronat français, Yassine Brahim, 45 ans, en charge du Transport et de l’Équipement au sein du gouvernement de transition tunisien, revient pour jeuneafrique.com sur les dossiers brûlants de son ministère…
Promoteur du Morocco Mall, Aksal va recruter 1 200 personnes. Également détenteur d’une vingtaine de franchises, le groupe ouvre son propre centre de formation.
Le marché de la résidence secondaire s’est effondré avec la crise de 2008. Qu’à cela ne tienne : les professionnels marocains misent désormais sur la construction d’habitations subventionnées par l’État.
Ajustements tarifaires, conquête de nouveaux abonnés, gestion des effectifs… Un an après le rachat des filiales africaines de Zain, beaucoup de travail reste à faire pour que l’Afrique devienne le relais de croissance attendu par l’opérateur indien Bharti.
Multinationales et groupes locaux sont devenus en dix ans des rouages essentiels du commerce au Maghreb. Une nouvelle donne avec laquelle les industriels ont pris l’habitude de composer.
Revalorisation des salaires, intégration des intérimaires, nouvelles embauches… Dans le sillage de la révolution tunisienne, les patrons font face à une montée des revendications des travailleurs.
Revalorisation des salaires, intégration des intérimaires, nouvelles embauches… Dans le sillage de la révolution tunisienne, les patrons font face à une montée des revendications des travailleurs.
Le groupe Canal Plus jette l’éponge et a décidé d’interrompre ses offres à destination du Maghreb. Les raisons de cet échec commercial : la fraude et la concurrence.
Mauritanie, Burkina, Mali, Gabon et peut-être Bénin… Le groupe, qui publie ses résultats le 22 février, n’hésite pas à signer de gros chèques pour prendre le contrôle d’opérateurs publics qu’il redresse avec succès.
Premier Africain manager chez Microsoft, qu’il a quitté en 2006, le Camerounais Jacques Bonjawo (50 ans) vient de publier « Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain ». Interview d’un patron inspiré par l’exemple indien.
La révolution tunisienne gagne les chefs d’entreprise. Des quadras mènent la fronde et réclament de nouvelles têtes au sommet de leur syndicat, l’Utica. Leur but : peser davantage sur les choix économiques à venir.
Mais que font les patrons tunisiens qui ont prospéré sous l’ère Ben Ali ? En pleine crise politique et économique, beaucoup jouent la carte de la discrétion médiatique.
Dans le sillage de la révolution tunisienne, le cabinet Sigma conseil a organisé le premier sondage d’opinion du pays. Les résultats mettent notamment en évidence le manque de notoriété des partis et des hommes politiques alors que les élections présidentielle et législatives doivent se dérouler dans six mois.
Privées de budgets depuis la chute de l’ex-président Ben Ali, les agences de publicité font grise mine. Les premières estimations anticipent de lourdes pertes pour le secteur.