Candidat pour organiser le Mondial 2030, le Royaume doit apprendre de ses erreurs pour mettre toutes les chances de son côté. Zoom sur les limites de sa candidature.
Économiste et militant de gauche, ex-secrétaire d’État, Saïd Saâdi a cosigné au côté d’une soixantaine de politiques, acteurs de la société civile et chercheurs un « Communiqué à propos de la campagne ». Il estime que ceux qui appellent au boycott posent des questions légitimes que la classe politique – islamistes compris – a du mal à entendre.
La 21e édition du Festival Gnaoua et musiques du monde fait la part belle aux jeunes talents de la tagnaouite, du 21 au 23 juin. En parallèle, Essaouira accueille un symposium sur les musiques en Méditerranée, dirigé par le conseiller du roi, André Azoulay.
Samir Dilou, avocat et ancien ministre, suit trois des dossiers transmis par l’IVD à la justice, dont celui de Kamel Matmati, premier procès de la justice transitionnelle. Le droit est constitutif de l’engagement de ce militant islamiste.
Vingt-quatre heures après avoir perdu l’organisation du Mondial 2026 face au trio USA-Canada-Mexique, le Maroc a annoncé sa candidature pour la Coupe du monde 2030. Certaines voix s’élèvent déjà pour demander à présenter une candidature conjointe entre les pays du Maghreb. Notamment celle du député tunisien Riadh Jaidane.
Après avoir démenti avoir voté en faveur de la candidature United pour l’organisation de la Coupe du monde en 2026, le président de la Fédération guinéenne de football, Antonio Souaré, réaffirme avoir voté pour le Maroc et met en cause le système de vote électronique mis en place par la FIFA
Dans le décompte des votes en sa faveur, le Maroc note onze absents de poids. Parmi ces onze fédérations africaines à n’avoir pas voté pour la candidature « du continent » : la Guinée. Le président de la Fédération guinéenne de foot assure pourtant à Jeune Afrique avoir voté pour le Maroc.
Le projet de loi sur les déclarations des biens des élus et hauts fonctionnaires et les conflits d’intérêts doit être de nouveau discuté vendredi 1er juin devant l’Assemblée des représentants du peuple. Le texte suscite passion, peur et craintes de manipulations démagogiques.
Engluée dans d’interminables errements, la formation tunisienne au pouvoir, Nidaa Tounes a été durement sanctionnée lors des municipales du 6 mai. Et ne sait plus sur quel pied danser…
En 1968, Léopold Sédar Senghor est pris à partie par un mouvement estudiantin déterminé. Le président-poète se tirera d’affaire en misant sur son charisme, les confréries et Paris.
Les principaux acteurs politiques libyens se sont engagés mardi 29 mai, à Paris, à assurer l’organisation d’élections présidentielle et législatives le 10 décembre 2018. Bien que nombre de questions restent en suspens sur ce document qui n’a pas encore été paraphé, le ton était à l’optimisme à l’issue de la rencontre.
La Tunisie vient d’amorcer un virage important : au premier jour des négociations concernant l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca), le 28 mai à Tunis, le pays a semblé décidé à prendre son temps avant de parapher l’accord, notamment pour être plus à l’écoute de la société civile.
La militante de gauche, réputée pour son intégrité et sa proximité avec la société civile, première femme à diriger un parti politique, est décédée samedi à l’âge de 58 ans. Sa mémoire a été saluée par l’ensemble de la classe politique tunisienne.
En dehors de quelques villes agitées récemment par des mouvements sociaux, la gauche n’a pas percé lors des élections municipales du 6 mai. Le résultats du Front populaire, notamment, sont plus que modestes. Seul le Courant démocrate, parti de centre gauche, parvient à tirer son épingle du jeu.
Le gouvernement britannique a officiellement présenté ses excuses à Abdelhakim Belhadj et son épouse, en reconnaissant avoir joué un rôle dans leur capture en Malaisie, en 2004, en collaboration avec les services américains, puis leur transfert vers la Libye du colonel Kadhafi, où ils avaient été torturés. Le leader islamiste avait entamé une bataille juridique en 2012 pour exiger la vérité.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
Quel bilan tirer des derniers mois houleux qui ont marqué la relation entre l’Union européenne et la Tunisie ? Quel est l’avenir du « partenariat privilégié » revendiqué de part et d’autre de la Méditerranée ? Emmanuel Cohen-Hadria, qui a participé à un rapport sur la question pour le réseau euro-méditerranéen de think tanks EuroMesCo, fait le point pour Jeune Afrique.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
Le célèbre avocat tunisien s’est saisi du dossier d’Omar Laabidi, un jeune supporter de foot mort noyé le 31 mars, après une match marqué par des violences dans le stade. Son décès, et des soupçons portant sur le comportement des forces de l’ordre, en ont fait une affaire nationale.
Après avoir confié le prêt de la Banque mondiale à une société de développement local, la Commune de Casablanca s’apprête à en créer une nouvelle, chargée cette fois de recouvrer les impôts impayés.
Trop souvent réservée aux seuls cercles universitaires ou spécialisés, Marc-Antoine Pérouse de Montclos propose dans un livre une analyse sérieuse et conséquente sur le jihadisme en Afrique. En multipliant les angles d’attaque, le politiste français et connaisseur du Nigeria dépassionne le sujet et le rend compréhensible dans toute sa subtilité, loin des lieux communs souvent empreints de culturalisme.
Jean-Claude Juncker et Youssef Chahed le promettent : l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) entre la Tunisie et l’Union européenne sera signé en 2019. Pourtant, le chemin semble encore long pour une adoption pleine et entière.