Deux ans après que l’Algérie a fait du nouvel an amazigh une fête nationale, le sujet s’invite de nouveau dans le débat parlementaire marocain. De nombreuses voix de la classe politique semblent acquises à l’idée de décréter Yennayer fête nationale.
L’auteur tangérois, décédé ce 18 décembre, a accompagné la libéralisation de la presse marocaine, les débats sur les droits des femmes et la cause palestinienne. Le journaliste et romancier est devenu une figure de la capitale du Nord.
Depuis l’offensive sur Tripoli, en avril, de l’Armée nationale libyenne (ALN), dirigée par le maréchal Haftar, la Libye est le théâtre d’un déploiement massif de drones de combat.
Après des années de division et ne disposant que de 20 sièges à la Chambre des représentants, le parti social-démocrate essaie de faire peau neuve en ramenant à lui tous ses membres et sympathisants dispersés.
Parmi les 35 membres de la commission chargée d’élaborer un nouveau modèle de développement pour le royaume, on retrouve notamment un anthropologue spécialiste du milieu rural. Alors que les rôles assignés à chacun ne sont pas encore connus, zoom sur Hassan Rachik, une voix discrète mais qui sera sûrement écoutée avec attention.
La montée en puissance du Rassemblement national des indépendants (RNI) et la fronde au sein du Parti authenticité et modernité (PAM) expliquent en partie l’assouplissement du bras de fer entre les deux partis politiques marocains.
Le roi Mohammed VI a nommé jeudi les 35 membres de la commission chargée de livrer en juin un rapport sur le nouvel modèle de développement du Maroc. Dans le panel, peu de surprises, mais plutôt des personnalités habituées à travailler dans des groupes de réflexion nationaux.
Depuis le début du mouvement le 22 février, les caricaturistes algériens accompagnent la contestation qui secoue leur pays, renouvelant une tradition de la satire déjà bien ancrée. Alors que les électeurs votent ce jeudi pour un scrutin présidentiel souhaité notamment par l’armée, ce regain d’activisme ne va pas sans risques.
Un collectif de la société civile marocaine a décidé de recourir à une nouveauté de la Constitution de 2011 – le droit de pétitionner – pour demander l’abrogation des lois « liberticides », alors qu’un projet de réforme du Code pénal est en cours d’examen au Parlement.
Jugée partiellement responsable d’une sorte de prédation économique et du maintien d’une certaines prédominance culturelle dans la société marocaine, la France revient régulièrement sous le feu des critiques.
Le Maroc est lié à une cinquantaine de pays par des accords de libre-échange, conclus pour la plupart dans les années 2000. De la part de bords différents, leur bilan est contesté, et le ministre de l’Industrie et du Commerce a donc rassuré en déclarant publiquement être prêt à reconsidérer certains accords.
Vingt-six députés sur 577, c’est encore bien peu. Les populations issues de l’immigration restent sous-représentées à l’Assemblée nationale, mais force est de reconnaître que les députés « d’origine africaine » n’y ont jamais été aussi nombreux. En tout cas depuis 1958.
Patrimoine immatériel, goût du savoir, égalité des sexes… Pour l’économiste marocain, revenu de tous les dogmes en la matière, le progrès n’est pas qu’une affaire de chiffres et de courbes ascendantes.
Alors que le dirigeant rwandais Paul Kagame atterrissait au Qatar le 28 octobre pour assister à un événement consacré aux nouvelles technologies, son homologue kenyan Uhuru Kenyatta se rendait, le lendemain, au « Davos du désert », en Arabie saoudite. L’occasion pour ces deux pays arabes rivaux de raffermir leurs relations diplomatiques et économiques en Afrique de l’Est, une région stratégique.
Les révolutions de 2011 avaient été favorisées par l’émergence des réseaux sociaux. Huit ans plus tard, c’est au tour des États de mettre à profit ces nouveaux outils d’influence. Pourrir les débats, simuler l’adhésion populaire, harceler les contestataires et, pourquoi pas, susciter des tensions entre États : les « mouches » du web n’ont ni frontière physique ni limite éthique.
L’USFP prépare la création d’une Fondation Abderrahmane Youssoufi. Le but : honorer l’œuvre de l’ancien Premier ministre de Hassan II et ex-premier secrétaire du parti.
La polémique qui a éclaté, début 2019, après la publication de photos montrant Amina Mae El Ainine sans son voile lors d’un séjour à Paris, a éclipsé le discours de cette députée à la fois indépendante et fidèle aux valeurs d’un mouvement islamiste qu’elle a rejoint dès l’adolescence. Entretien.
Si la classe politique pointe du doigt des problèmes de gouvernance et de distribution, pour de nombreux analystes, le Maroc est confronté à un problème plus vaste, coincé entre le réchauffement climatique et des industries gourmandes en eau.
La romancière franco-marocaine Saphia Azzeddine répond à sa manière aux questions de Jeune Afrique, alors que la société française se déchire une fois de plus autour de la question du « voile ».
Après avoir fait face au Hirak, à une colère royale et à une fronde dans son parti, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, longtemps considéré comme l’un des hommes politiques les plus puissants du Maroc, a finalement été débarqué par le ministère de l’Intérieur.
L’Égypte appelle à une médiation, sous l’égide des États-Unis, pour trouver une issue à la querelle qui l’oppose depuis maintenant une décennie au Soudan et à l’Éthiopie à propos des eaux du Nil, notamment concernant le projet du super barrage de la Renaissance.
Beaucoup de figures marquantes du premier gouvernement Othmani se maintiennent dans ce gouvernement Othmani II, annoncé dans la soirée du 9 octobre après plusieurs semaines d’attente. Parmi les nouveaux entrants, deux surprises : Nadia Fettah, dirigeante de Saham Finances, et Mohamed Amakraz, jeune étoile montante islamiste.
Avortement, relations hors mariage, homosexualité, peine de mort… Les sujets de controverse touchant aux libertés publiques n’en finissent pas d’agiter l’intelligentsia. Tandis que la réforme pénale a de nouveau été reportée.
L’histoire ancienne de l’Afrique était à l’honneur au Collège de France, jeudi 3 octobre, lors de la leçon inaugurale de l’historien et archéologue François-Xavier Fauvelle, élu à la tête de la première chaire permanente de l’institution consacrée à l’histoire du continent.
Face à la multiplication des vidéos de bagarres et d’agressions – souvent à l’arme blanche – sur les réseaux sociaux, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) veut tordre le cou à l’idée d’une insécurité en hausse.
Saad Hariri aurait versé plus de 16 millions de dollars à une jeune mannequin sud-africaine en 2013, selon le quotidien américain de référence The New York Times. Une affaire qui fragilise le Premier ministre libanais, alors que de nombreuses manifestations ont lieu dans son pays pour dénoncer une situation économique de plus en plus difficile.
Après avoir été chaleureusement accueillis lors du match aller, les joueurs du club palestinien de Hilal al Qods (Jérusalem) reçoivent jeudi 3 octobre leurs adversaires du Raja Casablanca, en seizième de finale retour de la Coupe arabe des clubs. Une double confrontation émaillée de nombreuses polémiques.
À la veille du remaniement ministériel, la formation de gauche, membre de tous les gouvernements depuis plus de vingt ans, a décidé de se retirer de la majorité.
Mohammed VI souffrant d’une « pneumopathie », c’est son fils Moulay El Hassan qui l’a représenté aux obsèques de Jacques Chirac. Une délégation au prince hériter qui s’inscrit dans la droite ligne d’une longue tradition du Makhzen.
L’ex-président français a entretenu des rapports ténus avec les leaders maghrébins et arabes. Du Maroc au Liban, il s’est mis en scène de façon à apparaître comme un ami des peuples arabes, tout en cultivant des relations personnelles et parfois intéressées avec certains dirigeants.