Après l’incarcération de la journaliste Hajar Raïssouni, accusée « d’avortement illégal », la réforme du Code pénal est de nouveau à l’agenda. En plus d’abolir certaines lois jugées coercitives et étouffantes, ce projet, bloqué depuis 2016, permettrait de mieux coller au nouveau design institutionnel ainsi qu’aux réalités criminelle et carcérale.
Elles sont nomades, cool et branchées. Leurs abonnés sur les réseaux sociaux se comptent par dizaines de milliers. Et leur succès « online » ravit les marques marocaines et étrangères, prêtes à payer des milliers de dirhams pour profiter un peu de leur visibilité. Au Maroc, les « influenceuses » transforment le marketing.
La deuxième audience du procès de Hajar Raïssouni, arrêtée fin août pour « avortement illégal », doit se tenir lundi 16 septembre. Dans le royaume, l’incarcération de la jeune journaliste a relancé le débat sur l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), dont certaines modalités avaient été fixées dès 2015 par le roi Mohammed VI.
Le conseil de la région du Nord a donné cet été son aval au lancement d’une nouvelle étude sur l’opportunité de légaliser la culture du cannabis, dont les revenus pourraient se chiffrer en centaines de millions d’euros pour cette zone d’importante production. Jeune Afrique analyse les enjeux d’une telle mesure.
Le célèbre défenseur marocain de la cause palestinienne Khalid Sefiani a rejoint à la mi-août les opposants à l’introduction du français comme langue d’enseignement dans les écoles du royaume.
Ahmed Reda Benchemsi, le directeur de la communication de l’ONG Human Rights Watch (HRW) pour la zone Maghreb-Moyen-Orient, revient sur son arrestation et son expulsion lors de sa dernière mission en Algérie, tout en livrant un diagnostic inquiétant sur l’évolution de la situation dans le pays.
Dans le classement de Shanghai des meilleures universités du monde en 2019, l’Arabie saoudite et l’Égypte assoient leur leadership sur le Moyen-Orient, tandis qu’au Maghreb, seule la faculté de Tunis-El-Manar figure dans le top 1 000.
Face aux atteintes massives aux droits humains commises en Asie du Sud et du Sud-Est contre des citoyens musulmans, la plupart des États du Maghreb et du Moyen-Orient préfèrent s’abstenir de froisser des partenaires économiques incontournables, partisans comme eux d’une diplomatie « pragmatique ».
Un résident allemand au Maroc, se présentant comme artiste-activiste, avait commencé près de Marrakech la construction d’un étrange mémorial dédié au génocide des Juifs d’Europe lors de la Seconde Guerre mondiale. Un site que les autorités ont décidé de détruire après le déclenchement d’une vive polémique.
Les défis qui attendent le nouveau Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, sont nombreux. D’autant que cet économiste reconnu devra composer avec les militaires.
Formation, monde rural et classe moyenne étaient au centre du discours prononcé mardi 20 août par le roi Mohammed VI, à l’occasion du 66e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple.
Que faire de la langue de l’ex-colonisateur ? À Alger, les autorités lui préfèrent ostensiblement l’anglais. À Rabat, une nouvelle loi renforce son usage dans l’enseignement des sciences. Partout, le débat est vif. Et il est loin d’être seulement académique !
« Rendez-vous dans deux ans à Tunis », dit le site de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). En 2020 s’y déroulera en effet le Sommet de la francophonie.
Pour l’écrivain marocain, le bilinguisme qui prévaut aujourd’hui au Maghreb est une force. « Plus on apprend de langues, mieux ça vaut », souligne l’auteur.
Jeudi 8 août, l’accès à Youtube et à plusieurs services de Google est resté bloqué pendant plusieurs heures en Algérie, coïncidant avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, adressé aux militaires algériens.
Une maison de disques française a édité une compilation de chansons du « dandy » algérien Mohamed Mazouni, star de la diaspora algérienne connu pour son style bien particulier oscillant entre le chaabi et le yé-yé, et ses chansons d’amour et de politique.
Repéré par le Premier ministre Driss Jettou, le militant de gauche Nabil Benabdallah est nommé ministre de la Communication en 2002. Celui qui est aujourd’hui secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme revient sur les dessous de cette promotion validée à l’époque par le roi Mohammed VI.
Facebook a récemment supprimé des centaines de comptes « malveillants », accusés de diffuser de fausses informations sur l’actualité nord-africaine et moyen-orientale. Depuis quelques années, le web et les réseaux sociaux sont devenus l’un des principaux terrains de bataille dans le conflit régional qui oppose le Qatar à l’Arabie saoudite et aux Émirats.
L’athlète marocain Hicham El Guerrouj, multiple champion olympique et du monde sur 1 500 m et 5 000 m, est très actif dans le monde des affaires et de la politique depuis sa retraite sportive. Candidat à la présidence de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, il a été battu lundi 22 juillet par le sortant Abdeslam Ahizoune.
Cette « Sudiste » est l’une des femmes politiques les plus en vue du Maroc. Elle est aussi, depuis le 5 juillet, la première à avoir été élue présidente de région.
Alors que la légitimité de certaines figures – et de l’institution même – revient au cœur de l’actualité ces derniers mois, l’universitaire Saphia Arezki analyse l’histoire de l’armée algérienne et éclaire certains enjeux qui l’entourent.
Le Haut-commissaire marocain au plan a publié le 9 juillet une note peu enthousiasmante sur la situation économique globale du royaume. Le même jour, le chef du gouvernement s’est voulu rassurant devant la Chambre des conseillers.
Connue comme une pasionaria de la cause du Sahara marocain, Mbarka Bouaida quittera bientôt son secrétariat d’État à la Pêche maritime pour se consacrer à son nouveau mandat, celui de présidente de sa région natale de Guelmim-Oued Noun.
Ancien élève de l’Académie militaire de Meknès, le nouveau président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani connaît bien les sphères sécuritaires marocaines, avec qui il entretient de bonnes relations. Sous son mandat, il est cependant exclu qu’il accepte de prendre parti dans le conflit au Sahara occidental.
La Gazelle d’or, l’un des plus célèbres hôtels cinq étoiles du royaume, est depuis des années au centre d’un conflit judiciaire entre actionnaires. Jugement en juillet.
Élu député à dix reprises, Abdelouahed Radi (84 ans), personnalité incontournable de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et du militantisme marocain de gauche, siège toujours à la chambre basse du Parlement.
Entre indignation, accusation, silence gêné ou complice, les réactions à la mort de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi sont révélatrices des clivages qui émaillent le Maghreb et le Moyen-Orient.
Début juin, le roi Mohammed VI a gracié deux condamnés à la peine capitale à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Ils sont environ une centaine aujourd’hui au Maroc. Si le royaume n’exécute plus depuis 1993, l’abolition n’est pas pour autant à l’ordre du jour.
Le récent succès de la biographie d’Abdallah Ibrahim illustre l’appétence du public marocain pour l’histoire et les grandes figures politiques. D’Aherdane Youssoufi à Bensaïd Aït Idder, le récit des parcours de ces figures mythiques éclaire aussi d’un jour nouveau certaines périodes qu’a connues le Maroc contemporain.