Pour la première fois, le président de la République est élu au suffrage universel direct (10-24 août). Au pouvoir depuis 2003, le très autoritaire Recep Tayyip Erdogan a toutes les chances de s’y maintenir. Jusqu’à quand ?
Palme d’or 2014, le film du Turc Nuri Bilge Ceylan met à nu le caractère de ses personnages, criants de vérité, qui se posent des questions existentielles et dérisoires à la fois.
Le tout-puissant et très intolérant Recep Tayyip Erdogan affrontera deux adversaires au premier tour de l’élection présidentielle, le 10 août. Avec la ferme intention de s’épargner un ballottage.
C’est Ekmeleddin Ihsanoglu, ancien patron de l’Organisation de la coopération islamique, qui affrontera Recep Tayyip Erdogan à la présidentielle du mois d’août. Une sacrée gageure !
Malgré les affaires de corruption présumée, l’AKP a remporté les élections municipales. Mais moins nettement que les législatives de 2011. Et au prix de nombreuses fraudes.
Après la répression du mouvement de Gezi et la révélation de graves affaires de corruption impliquant le Premier ministre, les municipales du 30 mars ont valeur de test pour l’AKP.
Il dirige une tentaculaire confrérie pourvue de ramifications planétaires. Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre, l’accuse d’avoir juré sa perte et réprime ses partisans. Qui est donc le très mystérieux et très puissant Fethullah Gülen ?
Son pays n’est plus la superpuissance qu’il fut au temps de la guerre froide. Mais Vladimir Poutine s’efforce de faire comme si. Joueur de poker dans l’âme, il a fait de la réussite des JO d’hiver, à Sotchi, un élément essentiel de son illusoire stratégie de reconquête.
Excédé par la gestion des affaires de corruption par Recep Tayyip Erdogan, il fait partie de ceux qui ont claqué la porte du gouvernement. Entretien avec Ertugrul Günay, ministre de la Culture et du Tourisme entre août 2007 et janvier 2013.
La révélation d’énormes scandales impliquant plusieurs de ses ministres et jusqu’à l’un de ses fils fragilise le chef du gouvernement islamiste. Celui-ci dénonce un complot ourdi par ses ex-alliés de la confrérie Gülen. Mais il semble bien avoir perdu la main.
La Turquie est candidate pour accueillir l’exposition universelle 2020. Afin de convaincre les délégués du Bureau international des expositions (BIE), elle a choisi la cité cosmopolite d’Izmir et présente un projet centré sur la santé et l’entraide médicale internationale.
Le 10 octobre, un homme est poignardé dans la banlieue de Moscou par un Caucasien. Des émeutes anti-immigrés s’ensuivent. Que fait la police ? Elle rafle les étrangers en situation irrégulière.
La crise syrienne vient de le confirmer : après vingt ans d’effacement, le pays de Vladimir Poutine a retrouvé un rôle central sur l’échiquier planétaire. Il le doit en premier lieu au chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov.
Chantre de la lutte anticorruption, Alexeï Navalny a été condamné à cinq ans de camp, le 18 juillet, au terme d´une parodie de procès. Si la peine est confirmée en appel, il ne pourra briguer la mairie de Moscou en septembre. Et encore moins la présidence en 2018.
Claude Guéant, ex-homme lige de Nicolas Sarkozy, est-il intervenu en faveur de Cem Uzan, un nabab turc condamné dans son pays à cinquante-trois ans de prison et menacé d’expulsion ?
Ministre de la Culture jusqu’au mois de janvier, le député Ertugrul Günay (AKP) analyse le séisme qui ébranle le régime islamo-conservateur. Et ne ménage pas ses critiques au chef du gouvernement, Recep Tayyip Erdogan.
Après deux semaines de manifestations durement réprimées, une enquête d’opinion réalisée par un institut proche du pouvoir révèle un net fléchissement de la cote de popularité du Premier ministre.
Confronté à un vaste mouvement de contestation populaire, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a choisi l’affrontement plutôt que le dialogue. Une tactique qui, à terme, pourrait lui coûter cher.
En réprimant brutalement de pacifiques manifestants, le 31 mai à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan a provoqué la première grande vague de contestation populaire depuis la fondation de la République, en 1923. « Printemps turc » ou remake de Mai 68 ?
Après une semaine d’émeutes à Stockholm et ailleurs, l’image du paradis social-démocrate, temple de la tolérance et archétype de l’intégration des populations immigrées, en a pris un sacré coup.
Depuis les législatives de février, les principaux partis sont incapables de s’entendre pour former un gouvernement. Et le mandat du président arrive à son terme en mai !
Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, reconnaît qu’il parlemente avec Abdullah Öcalan, le chef historique du PKK emprisonné depuis 1999. Ce dernier appelle ses combattants à cesser le feu. Espoir de paix ou jeu de dupes ?
Il y a Jean-Claude Gaudin, monarque déclinant qui entretient le mystère sur ses intentions. Et quatre challengeurs socialistes aux dents longues. La bataille pour la mairie de Marseille, l’an prochain, s’annonce chaude.
L’incroyable percée des démagogues plus ou moins farfelus – de Silvio Berlusconi à Beppe Grillo – lors des législatives des 24 et 25 février rend le pays ingouvernable. Phénomène européen ou spécialité locale ?