Comment réagir, se protéger et riposter lorsque l’on est victime de discriminations ? Marie Dasylva, une coach française d’origine bissau-guinéenne, partage ses conseils dans un livre intitulé « Survivre au taf » et adressé aux personnes minorisées.
Si elle a délégué la direction artistique de son village abidjanais de Ki-Yi, cette matriarche des cultures continue de créer et de transmettre son savoir. À l’occasion de la réédition de son roman « La Mémoire amputée », elle s’est confiée à JA.
Les positions du nouveau ministre français de l’Éducation nationale devraient trancher avec les propos « anti-woke » de son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer. Pionnier des questions raciales en France, l’historien a très rapidement été la cible de nombreuses attaques.
Dans la bande dessinée « T’Zée, une tragédie africaine », le scénariste Appollo et le dessinateur Brüno convoquent la mythologie grecque pour revisiter la fin du Zaïre et la chute de son despote.
Le deuxième livre de l’écrivaine et militante féministe sénégalaise paraît pour la première fois en France. Un ouvrage moins connu qu’« Une si longue lettre », mais tout aussi moderne.
Dans un recueil de quinze entretiens avec des militantes de tout le continent, la chercheuse sénégalaise Rama Salla Dieng se fait l’écho des discours et des récits féministes des Sud.
Dans « L’homme qui arrêta le désert », le géographe Damien Deville relaye la philosophie du célèbre paysan burkinabè, prix Nobel alternatif, qui a consacré sa vie à faire pousser sa propre forêt en milieu aride.
Dans un livre de 80 recettes, la Franco-Ivoirienne Marie Kacouchia bat en brèche les préjugés sur la présence de la viande dans les assiettes africaines. Et promeut l’afrovéganisme, une manière de se réapproprier son héritage culturel par l’alimentation.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Près d’un an après sa nomination à la tête du Musée de l’immigration à Paris, et alors qu’il publie un ouvrage sur les Africains-Américains, le chercheur Pap Ndiaye souligne la nécessité de regarder en face l’histoire des populations noires.
La revue photographique « The Eyes » consacre son dernier numéro à l’afropéanité et ses œuvres reléguées sur la « Face B » de l’art, celle que l’on montre et que l’on écoute peu.
« Game changers » (7/7). Des écoles ougandaises à la tribune de la COP26, la jeune militante alerte sur les effets du dérèglement climatique en Afrique. Et n’hésite pas à demander des comptes aux dirigeants mondiaux.
Cinq ans après avoir décidé de retirer son hijab, cette doctorante en sociologie d’origine marocaine livre dans « Dévoilons-nous » une analyse critique du voile, tout en s’élevant contre la stigmatisation des femmes qui le portent.
Près de deux ans après avoir été éclipsée d’une photo où elle posait avec Greta Thunberg, et en pleine COP26, cette militante ougandaise de 24 ans sort un livre-manifeste pour alerter sur l’urgence climatique… Et faire entendre la voix de l’Afrique.
Quinze ans après la parution de « King Kong Théorie » de Virginie Despentes, l’auteure franco-tunisienne Inès Orchani livre son propre manifeste féministe, résolument tourné vers l’Afrique. Entretien.
Dans un livre jeunesse joliment illustré par L.K Imany, la journaliste Élise Saint-Jullian dresse trente portraits de femmes musulmanes inspirantes et parfois méconnues.
Icône de la révolution qui a précipité la chute d’Omar el-Béchir, Alaa Salah continue de réclamer justice et de porter la voix des femmes et de la jeunesse, déterminés à chasser les militaires du pouvoir.
Dans une grande enquête, la reporter britannique Christina Lamb rassemble les témoignages glaçants de survivantes de violences sexuelles en temps de conflit. Une arme de destruction massive employée en toute impunité.
Dans son livre « Féminismes et pop culture », la journaliste Jennifer Padjemi décrypte la façon dont la culture populaire s’empare des sujets de société et des mouvements Black Lives Matter ou #MeToo.
Dans la bande dessinée « Blanc autour », Wilfrid Lupano et Stéphane Fert racontent avec force et poésie l’histoire d’une des premières écoles pour jeunes filles noires aux États-Unis.
C’est peu dire que l’année écoulée n’a pas été simple. Pour beaucoup, la lecture a représenté un exutoire de leur frustration pendant le confinement. Si vous les avez manqués, voici une sélection des livres les plus marquants pour attaquer 2021 du bon pied.
Dans « Une Terre promise », l’ancien président américain Barack Obama évoque sa première tournée sur le continent, ses relations avec ses homologues africains et revient sur les temps forts d’un premier mandat marqué par le printemps arabe.
Avec leurs chorégraphies sur les tubes de Tupac, Fally Ipupa ou Ray Charles, Norah, Yarah et Rosa (alias « Let It Happen ») cumulent des millions de vues sur les réseaux sociaux. Rencontre avec trois danseuses à l’énergie contagieuse.
Récompensé par le prix Pulitzer, le nouveau roman de Colson Whitehead, « Nickel Boys », s’inspire de l’histoire vraie de garçons maltraités et abusés dans une maison de redressement en Floride.
Ils ne se sont pas revus depuis la première vague de la pandémie, en mars. De Pointe-Noire, Accra ou Libreville à Paris ou Copenhague, des milliers de couples se battent avec l’administration pour obtenir visas et laissez-passer.
Le journaliste de Mediapart Mathieu Magnaudeix nous emmène à la rencontre des nouveaux activistes américains, en guerre contre Donald Trump et artisans du mouvement né après la mort de George Floyd.
Dans son dernier essai, « Lesbos, la honte de l’Europe », l’altermondialiste suisse, vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, nous emmène dans le plus grand camp de réfugiés européen et fustige le sort que Bruxelles réserve aux migrants.
Sept ans après l’assassinat de son mari sur un campus de Yaoundé, Marie-Alix de Putter publie « Aime, ma fille, aime » un livre aussi intime qu’universel sur leur histoire.