Le premier recueil des « Cuistots migrateurs » présente près de 70 plats iraniens, éthiopiens, syriens tchétchènes et népalais. Un livre de recettes qui retrace aussi le parcours personnel de ces chefs réfugiés.
Les unes après les autres, les villes de la banlieue parisienne organisent leur propre Coupe d’Afrique des nations (CAN). Un phénomène qui étonne encore Moussa Sow, initiateur du mouvement un peu malgré lui.
Après des années d’enquête, l’écrivaine française Karine Miermont livre avec « Grace l’intrépide » un roman brut et sensible sur les prostituées nigérianes à Paris.
Dans son deuxième roman, « La Voisine », Yewande Omotoso met en scène la rivalité entre deux octogénaires et évoque avec humour les tensions raciales en Afrique du Sud.
Mais où est Anil, vendeur de saris ? La question tourmente sa femme, Marni. Bientôt, c’est tout son entourage, dans la ville mauricienne de Flacq, qui s’interroge, lance une battue dans une atmosphère empreinte de mystère et de superstitions.
Un récit écrit par Stéphanie Braquehais, journaliste qui vit à Nairobi, au Kenya. L’auteure décline le périple sur trois générations depuis les années 1920.
Ses best-sellers « La Reine des pluies » ou « Les Fleurs sauvages des bougainvilliers » avaient pour décor la Tanzanie, pays où Katherine Scholes, fille de « safari doctor », a grandi. Cette fois, l’auteure australienne a traversé le lac Tanganyika pour s’immerger dans le Congo-Léopoldville postindépendance, après l’assassinat de Patrice Lumumba et durant la rébellion des Simbas.
Les plus jeunes lecteurs seront peut-être déroutés en ouvrant le journal intime de Clotee, imaginé par Patricia C. Mc Kissack à partir de l’histoire vraie d’une esclave dans une plantation de Virginie.
Dans « La porte du ciel », Dominique Fortier imagine l’histoire d’Eleanor, fille de médecin, et d’Ève, jeune esclave que la famille d’Eleanor a recueillie. Elles grandissent ensemble dans les plantations de coton du vieux Sud américain alors que se dessine, puis éclate, la guerre de Sécession.
C’est une histoire d’obsessions. Celles d’un jeune étudiant exilé dans une capitale européenne et qui veut écrire un livre, obtenir un titre de séjour et conquérir une jeune étudiante.
» Lettre à ma fille », le recueil de l’Américaine engagée Maya Angelou, publié en 2009, offre une fine réflexion sur le monde actuel autant qu’il invite à l’auto-critique.